• Retour au cours aponévrose : Membrane fibreuse enveloppant les muscles et constituant une séparation entre eux. Ce n'est pas une enveloppe mais un lien entre les structures auxquelles elle est liée. Elle permet ainsi la constitution d'un corps. Les aponévroses servent aussi à délimiter des compartiments (ou loges) dans l'organisme (on parle alors en général de septum).
  • Retour au cours colpocèle : Abaissement (ou prolapsus) des parois du vagin provoqué par la poussée du rectum ou de la vessie.
  • Retour au cours colpocystodéfécogramme : ColpoCystoDéfécographie (CCD) : Exploration de la statique des différents organes du pelvis de la femme (vessie, utérus, vagin, rectum) par radiographie, après opacification de leurs cavités par un produit de contraste. C'est un examen à la fois morphologique (étude anatomique) et fonctionnel (étude dynamique), c'est pourquoi des clichés radiologiques sont pris au repos puis pendant la miction et lors de l'effort de défécation. Cet examen permet d'explorer les troubles comme une incontinence urinaire ou des troubles de la défécation.
  • Retour au cours cul-de-sac de Douglas : Cul-de-sac de Douglas ou cul-de-sac recto-vaginal : Repli du péritoine entre l'utérus et le rectum, formant un cul-de-sac recto-vaginal. Le cul-de-sac de Douglas est l'endroit où s'accumulent les liquides qui peuvent se trouver par accident dans la cavité péritonéale (sang, pus, etc.). Cet endroit du corps est accessible par le toucher rectal, ce qui permet le diagnostic de nombreuses pathologies. Chez l'homme, ce cul-de-sac est simplement l'extrémité inférieure de la cavité péritonéale, entre la face postérieure de la vessie et la face ventrale du rectum.
  • Retour au cours cystocèle : Descente de la vessie dans le vagin au niveau de sa paroi antérieure. C'est le prolapsus le plus fréquent, il entraîne souvent des troubles urinaires avec « sensation de boule » et pesanteur pelvienne.
  • Retour au cours décubitus dorsal : Position allongée à l'horizontale, à plat-dos.
  • Retour au cours défécographie : Examen radiologique utilisé pour mettre en évidence des anomalies anatomiques statiques ou dynamiques rectales qui ne peuvent pas être détectées à l'aide d'examens radiologiques conventionnels, tels que radiographie de l'intestin ou rectoscopie.
  • Retour au cours Ditrovie : Échelle de qualité de vie spécifique des troubles mictionnels.
  • Retour au cours dyschésie : Défécation difficile avec des efforts importants de poussée, des manœuvres digitales et une sensation d'évacuation incomplète. En outre, l'impossibilité ou la difficulté d'expulsion d'un ballonnet introduit dans l'ampoule rectale, la vidange rectale incomplète en défécographie et le ralentissement des marqueurs radio-opaques au niveau recto-sigmoïdien permettent d'être plus précis.
  • Retour au cours dyspareunie : Dyspareunie ou algopareunie : Douleur de nature et d'intensité variables ressentie lors des rapports sexuels. Presque systématique lors du premier rapport vaginal due au déchirement de l'hymen. Elle devient en revanche incapacitante lorsqu'elle a lieu à tous les rapports suivants. Les douleurs peuvent être les symptômes de pathologies le plus souvent bénignes mais parfois graves, aussi est-il fortement conseillé de demander l'avis d'un médecin gynécologue qui, seul, pourra répondre à toutes interrogations, poser un diagnostic et envisager un traitement.
  • Retour au cours dysurie : Difficulté à l'évacuation de la vessie. La dysurie est souvent méconnue car indolore et d'installation progressive. On décrit la dysurie d'attente, initiale au début de la miction, et la dysurie de poussée, parfois terminale. Cette dysurie s'accompagne d'une diminution de la force du jet. On en rapproche les mictions en deux temps, les gouttes retardataires, et la sensation de vessie non vide en fin de miction.
  • Retour au cours élytrocèle : Descente d'une anse de l'intestin dans le cul-de-sac de Douglas, provoquant la descente des parois vaginales en direction de la vulve.
  • Retour au cours épisiotomie : Acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée au moment de l'accouchement afin de laisser passer l'enfant. Cette incision a idéalement pour but de sectionner le muscle releveur de l'anus.
  • Retour au cours fascia : Expansion aponévrotique, servant d'enveloppe à des organes sous-jacents qu'elle est destinée à maintenir dans leur position respective.
  • Retour au cours hyperlordose : Exagération de la lordose (courbure physiologique de la colonne vertébrale) vers l'avant, au niveau de la région lombaire, formant une cambrure excessive des reins.
  • Retour au cours hystérocèle : Descente de l'utérus dans le vagin. Ce prolapsus peut s'extérioriser et provoquer un sentiment de corps étranger.
  • Retour au cours impériosité mictionnelle : Impériosité mictionnelle ou impériosité urinaire : Besoin urgent, ressenti par le patient, d'avoir à vider sa vessie. Elle peut s'accompagner d'une incontinence d'urine (le patient est incapable de se retenir et d'arriver aux toilettes à temps).
  • Retour au cours leucorrhée : Écoulement non sanglant provenant du vagin. Elle peut être physiologique (par sécrétion de glaire cervicale et desquamation vaginale) ou pathologique témoignant d'une infection, le plus souvent d'une vaginite. Bien que le terme leucorrhée signifie littéralement « sécrétion blanche », la couleur de la sécrétion vaginale peut varier en fonction de la cause : elle peut aller d'une sécrétion laiteuse à verdâtre. Les écoulements sanguinolents sont à considérer comme des métrorragies. On considère comme anormales des pertes vaginales malodorantes ou responsables d'irritation et de démangeaison.
  • Retour au cours maladie d'Ehlers-Danlos : Maladie d'Ehlers-Danlos ou Syndrome d'Ehlers-Danlos (SED) : Ensemble des affections génétiques rares et orphelines. Il s'agit d'une anomalie du tissu conjonctif, cette maladie génétique atteint le collagène (élastorrhexie). Les conséquences diffèrent selon les types. Les principales sont l'hypermobilité articulaire, l'hyperélasticité de la peau, de nombreux hématomes spontanés, une fragilité des tissus et une très grande fatigabilité.
  • Retour au cours manœuvre de Bethoux : Refoulement du col utérin par un clamp courbe en appui sur la fourchette vulvaire.
  • Retour au cours manœuvre de Bonney : Lors du toucher vaginal, deux doigts sont placés de part et d'autre de l'urètre en les rapprochant du pubis, mais surtout en remontant le cul-de-sac vaginal antérieur vers la cavité abdominale (réintégration du col vésical et du sphincter dans l'enceinte abdominale).
  • Retour au cours manométrie : Méthode permettant de mesurer et d'enregistrer les pressions régnant à l'intérieur d'un segment du tube digestif.
  • Retour au cours muscles releveurs : Muscle releveur de l'anus ou muscle élévateur de l'anus : Muscle faisant partie du plancher pelvien, pair et symétrique, qui ferme caudalement la cavité pelvienne et forme en partie le diaphragme pelvien.
  • Retour au cours nerf pudendal : Nerf issu du plexus sacré S2S3, pénétrant la région fessière sous le muscle piriforme, gagnant le pelvis via la petite ouverture assurée par le dédoublement de l'enveloppe du muscle obturateur interne. Les branches terminales de ce nerf sont destinées au rectum, à l'anus, à la peau du bas-ventre, aux muscles du périnée, à la face dorsale du pénis et au clitoris.
  • Retour au cours œstrogénique : Œstrogène : Groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l'état naturel, est d'être une hormone sexuelle femelle primaire. Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires, le corps jaune (corpus luteum) et le placenta. Certains œstrogènes sont également produits en petites quantités par d'autres tissus tels le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux. Ces sources secondaires d'œstrogènes sont particulièrement importantes chez les femmes lors de la post-ménopause. Les trois œstrogènes naturels sont l'estradiol, l'estriol et l'estrone. Bien que les œstrogènes soient présents dans les deux sexes, on en trouve une quantité significativement plus importante chez les femmes que chez les hommes. Elles favorisent le développement des caractères sexuels secondaires, comme les seins, et sont également impliquées dans le contrôle du cycle menstruel, ce qui explique pourquoi la plupart des pilules contraceptives en contiennent. L'usage d'œstrogènes, en particulier associés à la progestérone, est un traitement (traitement de substitution hormonale) controversé des symptômes de la ménopause. En plus de leurs rôles dans la reproduction, féminine mais aussi masculine, les œstrogènes sont impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l'homéostasie du squelette et du système cardiovasculaire. Ils ont également des effets sur le foie et le tissu adipeux.
  • Retour au cours PAD test : Test d'incontinence.
  • Retour au cours pessaire : Instrument en forme d'anneau que l'on introduit dans le vagin pour maintenir l'utérus quand celui ci présente une rétroversion utérine afin d'éviter un prolapsus (sortie par la vulve) génital.
  • Retour au cours pince longuette : Pince utilisée en gynécologie comme un porte-compresse pour le badigeonnage antiseptique dans le cadre de la préparation du site opératoire (la peau, le vagin et le col utérin…) puis pour la réalisation des soins des plaies chirurgicales et traumatiques (nettoyage, antisepsie; pansements). Grâce à sa longueur et à la forme de son extrémité fonctionnelle, elle peut être aussi utilisée comme une pince de préhension des dispositifs médicaux (comme par exemple les fils de stérilet pour son retrait de la cavité utérine).
  • Retour au cours pollakiurie : Fréquence excessive des mictions en petites quantités. Ces mictions ont lieu à intervalles fréquents et sont liées à une sensation de plénitude vésicale (impression de vessie pleine) qui n'est pas due à une vessie pleine mais à une vessie présentant une irritation. Cette sensation s'accompagne d'une impression de plénitude même quand la vessie n'est pas pleine.
  • Retour au cours prolabé : Relatif à un organe ayant suivi une descente, un prolapsus.
  • Retour au cours prolapsus génitaux : Prolapsus génital ou descente d'organes : Déplacement anormal d'un ou de plusieurs organes du pelvis féminin vers le bas.
  • Retour au cours rectocèle : Saillie du rectum dans le vagin, due au relâchement des moyens de fixation et de soutien du rectum. La paroi rectale antérieure et la paroi vaginale postérieure s'adossent sans interposition de péritoine. Le rectocèle est un prolapsus génital (affaissement du vagin et/ou de l'utérus).
  • Retour au cours sacrum : Os impair, médian et symétrique, formé de la soudure des cinq vertèbres sacrées (ou sacrales). Il a une forme pyramidale à base crâniale, base appelée le promontoire sacré, la pointe de la pyramide s'appelant l'apex. Il est situé entre les deux os iliaques pour former le bassin osseux. Chez la femme, le sacrum est plus large que chez l'homme.
  • Retour au cours spéculum : Outil médical – généralement en métal ou à usage unique en plastique – permettant d'explorer une cavité corporelle par l'écartement des parois.
  • Retour au cours syndrome de Marfan : Syndrome de Marfan ou maladie de Marfan : Maladie génétique, à transmission autosomique dominante, du tissu conjonctif. Elle atteint l'ensemble des organes du corps humain, avec des degrés très variables dans ses manifestations cliniques. Les organes les plus touchés sont : l'œil, le squelette et le système cardiovasculaire.
  • Retour au cours trophicité : Ensemble des processus qui participent à la nutrition et au développement d'un tissu (ensemble de cellules), d'une partie de l'organisme ou d'un organe.
  • Retour au cours TVT test ou manœuvre d'Ulmsten : Soutènement de l'urètre sans pression à l'aide d'une valve ou d'une pince longuette afin d'empêcher sa descente au cours d'un effort de poussée.
  • Retour au cours urètre : Canal de sortie de la vessie. Il a une fonction excrétrice dans les deux sexes (sortie de l'urine) et de plus chez l'homme une fonction reproductrice (passage du sperme).
  • Retour au cours urétrocèle : Dilatation de l'urètre, qui fait saillie dans le vagin.