• Retour au cours aménorrhée : Absence des règles, de menstruation. Le plus souvent, la grossesse en est la cause. Dans les autres cas, l'aménorrhée peut être l'unique symptôme d'une pathologie ou au contraire, un parmi de nombreux autres. La recherche de la cause d'une aménorrhée nécessite rarement des examens nombreux. La prise en charge thérapeutique est parfois plus délicate.
  • Retour au cours analgésie : Interruption de la transmission du signal neuronal de douleur depuis la zone lésée, en souffrance, vers le cerveau. Le système nerveux comporte un système autoanalgésiant complexe. Dit simplement, le cerveau a la capacité de décider de la production d'endorphines dans une partie du corps.
  • Retour au cours antibioprophylaxie : Utilisation d'un antibiotique dans un but thérapeutique afin de prévenir l'éventuel survenue d'une infection susceptible d'être dangereuse. L'antibioprophylaxie n'a rien à voir avec le traitement antibiotique curatif. L'antibioprophylaxie est recommandée en prévention d'une éventuelle surinfection pouvant survenir avant une intervention chirurgicale, surtout celle connue pour avoir un risque infectieux potentiel élevé ou quand le patient présente une certaine fragilité concernant son immunité. L'antibioprophylaxie, dans ce cas, est administrée en une seule dose puis quelquefois répétée sur une courte durée.
  • Retour au cours antiprogestérone : Molécule qui se fixe sur les récepteurs de la progestérone, mais ne provoque pas la réaction spécifique. Exemple : le RU 486, molécule contragestive.
  • Retour au cours asepsie : Empêchement de la contamination d'une zone ou d'une surface par des micro-organismes étrangers (bactéries, parasites…). Il s'agit d'une méthode préventive qui correspond à l'ensemble des mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organisme. Par exemple, ce peut être la stérilisation du matériel introduit dans un site opératoire visant l'absence de contamination microbiologique. Contrairement à l'antisepsie, elle peut préserver la flore endémique.
  • Retour au cours atonie : Signe clinique caractérisé par la diminution voire disparition du tonus et de la contractilité, le plus souvent musculaire.
  • Retour au cours Chlamydiae trachomatis : Bacille de Gram indéterminé, parasite intracellulaire obligatoire. Cette bactérie est responsable de l'urétrite à Chlamydia (ou chlamydiose), maladie sexuellement transmissible qui est la plus fréquente en France (50 fois plus fréquente que la gonorrhée, elle même plus fréquente que la syphilis). Son réservoir est strictement humain. Il existe 15 sérotypes, possédant un tropisme tout particulier pour les muqueuses génitales et oculaires.
  • Retour au cours conisation : Ablation d'un fragment du col de l'utérus en forme de cône. Le but d'une conisation est double : retirer la partie dysplasique (précancéreuse) du col utérin, et analyser le fragment prélevé afin de connaître avec précision la nature des lésions et afin de s'assurer de l'absence d'une lésion plus évoluée.
  • Retour au cours dysménorrhée : Menstruations difficiles et douloureuses, survenant généralement au deuxième jour des règles, puis s'aggravant progressivement. On distingue les dysménorrhées primaires correspondant à des perturbations du cycle ovulatoire non associées à une atteinte des organes reproducteurs, des dysménorrhées secondaires appelées également dysménorrhées acquises qui sont des règles douloureuses dues à une véritable maladie, c'est-à-dire à une lésion des organes reproducteurs.
  • Retour au cours embolie gazeuse : Migration de bulles de gaz dans les vaisseaux sanguins, qui les transportent le plus souvent jusqu'au cerveau. L'embolie gazeuse est une forme assez rare d'embolie ; elle peut être provoquée par l'irruption accidentelle d'air dans un vaisseau au cours d'une intervention chirurgicale (chirurgie cardiaque, pulmonaire, neurochirurgie), lors d'interventions portant sur le circuit sanguin (transfusion massive sous pompe, circulation extracorporelle) ou encore lors de certains actes diagnostiques ou thérapeutiques (angiographie, cœlioscopie, laparoscopie). Un cas particulier d'embolie gazeuse est dû à la formation de bulles de gaz dans les vaisseaux sanguins à la suite d'une décompression brutale (accidents de plongée, maladie des caissons). L'embolie gazeuse donne lieu à des troubles neurologiques soudains – convulsions, coma, déficit moteur, troubles visuels –, sources de possibles séquelles, et à des troubles cardiovasculaires : collapsus, arrêt cardiocirculatoire, troubles du rythme cardiaque ou signes d'insuffisance coronarienne. Le traitement, à mettre en œuvre d'urgence, est fondé sur la réanimation cardiorespiratoire, avec restauration d'une pression artérielle normale et ventilation en oxygène pur, ainsi que sur le contrôle des convulsions. L'oxygénothérapie hyperbare (méthode permettant d'augmenter la quantité d'oxygène délivrée aux tissus en l'administrant sous une pression supérieure à la pression atmosphérique), effectuée le plus souvent en centre spécialisé, constitue le traitement le mieux approprié à l'embolie gazeuse.
  • Retour au cours endométrite : Infection de l'endomètre. Elle fait le plus souvent suite à l'accouchement, mais elle peut aussi être causée par un geste endo-utérin (interruption volontaire de grossesse, hystérosalpingographie). L'endométrite du post-partum est une complication infectieuse commune de l'accouchement. Le premier signe en est la fièvre. Son diagnostic et son traitement permettent d'éviter l'extension de l'infection au péritoine et au pelvis.
  • Retour au cours fibromateux : Fibrome utérin ou fibromyome utérin : Tumeur bénigne, développée à partir du muscle de l'utérus. Les fibromes sont constitués de fibres musculaires lisses qui s'enroulent sur elles-mêmes et sont séparées par du tissu conjonctif fibreux. Il serait donc plus juste de parler de « fibromyome » pour rendre compte des deux composantes, mais le terme de fibrome est largement passé dans le langage courant.
  • Retour au cours gammaglobuline : Protéine du plasma sanguin appartenant à la famille des immunoglobulines (anticorps), analysée et dosée en pratique clinique par l'électrophorèse des protides sanguins, et également utilisée en thérapeutique pour renforcer une immunité déficiente.
  • Retour au cours grossesse ectopique : Grossesse ectopique ou grossesse extra-utérine : Développement de l'ovule hors de la cavité utérine, soit dans une des trompes de Fallope (grossesse tubaire), soit dans l'ovaire (grossesse ovarienne), soit dans la cavité péritonéale (grossesse abdominale). La grossesse extra-utérine est une urgence chirurgicale dans sa forme rompue. Son diagnostic est de plus en plus précoce permettant d'éviter sa rupture et la mise en jeu du pronostic vital et permettant un traitement non chirurgical sous certaines conditions strictes. C'est une urgence chirurgicale pouvant compromettre le pronostic vital de la mère ou sa fertilité ultérieure. Chez les femmes sans contraception, les deux principaux facteurs de risque sont d'une part les antécédents d'infection génitale ou de chirurgie tubaire et d'autre part le tabac.
  • Retour au cours grossesse molaire : Résultat d'une anomalie lors du processus de fécondation. Des anomalies se produisent alors dans les cellules qui deviennent le placenta. La grossesse molaire, appelée parfois « môle hydatiforme », fait partie d'un groupe de maladies appelé « tumeurs trophoblastiques gestationnelles ». En général, elles sont bénignes (non cancéreuses). Lors d'une grossesse molaire « complète », l'œuf fertilisé n'a aucun chromosome maternel et ceux du spermatozoïde du père sont dupliqués. L'œuf contient donc deux copies des chromosomes du père et aucun de la mère. Dans ce cas de figure il n'y a pas d'embryon, ni de sac amniotique ou de tissu placentaire normal. Le placenta devient alors une masse de kystes qui ressemble à une grappe de raisin. Ces kystes sont visibles à l'échographie, et donnent alors une image « en flocons de neige ». Dans la plupart des grossesses molaires « partielles », l'œuf fécondé contient les 23 chromosomes maternels, mais le double des chromosomes paternels. Il y a donc 69 chromosomes au lieu des 46 normaux. Cela peut arriver quand les chromosomes du spermatozoïde sont dupliqués ou quand deux spermatozoïdes fécondent le même œuf. Dans ce cas, il y a du tissu placentaire parmi la masse en forme de grappe de tissu anormal. L'embryon commence son développement, donc il pourrait y avoir un fœtus, du tissu fœtal ou un sac amniotique. Mais même si le fœtus est présent, il est primordial de comprendre qu'il est génétiquement anormal et qu'il ne pourrait pas survivre et devenir un bébé.
  • Retour au cours hypoplasie : Hypoplasie ou hypoplastie : Arrêt du développement ou développement insuffisant d'un tissu ou organe. La plupart des causes d'hypoplasie sont des maladies génétiques.
  • Retour au cours immunoglobuline : Glycoprotéine à majorité membranaire mais aussi soluble, impliquée dans les phénomènes de reconnaissance, de liaison et d'adhésion des cellules, et dans la défense de l'organisme contre les agressions.
  • Retour au cours insuffisance surrénale : Déficit ou arrêt, survenant rarement, de sécrétion des hormones produites habituellement par les glandes surrénales : les hormones corticosurrénales et plus particulièrement le cortisol.
  • Retour au cours iso-immunisation : Apparition d'anticorps (appelés iso-anticorps) dans un organisme ayant reçu un antigène (corps étranger) qui provient d'un individu de la même espèce. On parle dans ce cas d'iso-antigène.
  • Retour au cours mifépristone : Mifépristone ou RU 486 : Stéroïde synthétique. La mifépristone est utilisée chez la femme comme abortif, pour l'avortement chimique du début de la grossesse (nom commercial courant : Mifégyne).
  • Retour au cours misoprostol : Analogue semi-synthétique de la prostaglandine E1 (PGE1), utilisé pour la prévention et le traitement des ulcères gastriques et duodénaux, dus à l'utilisation d'Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène, le naproxène ou l'acéclofénac. Il est également utilisé pour l'IVG et les fausses couches.
  • Retour au cours œstroprogestative : Œstroprogestatif : Produit inhibiteur de l'ovulation, associant un progestatif et un œstrogène.
  • Retour au cours pelvialgie : Douleur pelvienne chronique.
  • Retour au cours prostaglandine : Métabolite de l'acide arachidonique, obtenu à partir de phospholipides membranaires par action de phospholipases (plusieurs sous-types existants). Molécules liposolubles destinées à la sécrétion dans le milieu extracellulaire, les prostaglandines jouent des rôles importants dans les organismes vivants. En effet, elles sont des agents de signalisation paracrine et autocrine qui activent de nombreux RCPG (Récepteurs membranaires à 7 segments transmembranaires Couplés à des Protéines G). Chaque prostaglandine possède 20 atomes de carbone dont un cycle à 5 atomes de carbone. Ce sont des médiateurs chimiques qui possèdent divers effets physiologiques.
  • Retour au cours Recherche d'Agglutinines Irrégulières : Recherche d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires, permettant de mettre en évidence et d'identifier la présence d'anticorps dirigés contre des antigènes présents sur les globules rouges du patient. La présence de ces anticorps, provenant de transfusions antérieures, de grossesses antérieures, ou d'une auto-immunisation (dérèglement du système immunitaire), peut provoquer lors de transfusions de produits sanguins une inefficacité de la transfusion (destruction des globules rouges) pouvant avoir des conséquences cliniques graves (choc transfusionnel). Ce test est donc indispensable pour la sécurité immunologique des transfusions. Chez une femme enceinte, la présence de ce type d'anticorps peut provoquer, en cas d'incompatibilité fœto-maternelle, une maladie hémolytique du nouveau-né. La recherche sera faite systématiquement chez les femmes enceintes à rhésus négatif.
  • Retour au cours spéculum : Outil médical – généralement en métal ou à usage unique en plastique – permettant d'explorer une cavité corporelle par l'écartement des parois.
  • Retour au cours stérilité : État involontaire d'un individu inapte à concevoir un enfant.
  • Retour au cours utérus retroversé : Utérus orienté vers l'arrière, alors que normalement il devrait se trouver couché sur la vessie.