• Retour au cours acrocyanose : Acrosyndrome (trouble vasomoteur des extrémités) vasculaire permanent. Il provoque des extrémités froides, bleues et moites, surtout en hiver.
  • Retour au cours agénésie : Absence de formation d'un organe lors de l'embryogenèse. De nombreux organes sont susceptibles d'être touchés par une agénésie : dents, reins, membres, corps calleux, cerveau (anencéphalie), oreille, thyroïde, etc.
  • Retour au cours agglutinine : Anticorps permettant l'agrégation de particules (molécules organiques ou cellules) entre elles.
  • Retour au cours Analgésie : Interruption de la transmission du signal neuronal de douleur depuis la zone lésée, en souffrance, vers le cerveau.
  • Retour au cours anamnios : Absence de liquide amniotique.
  • Retour au cours angle poplité : Angle que fait la jambe par rapport à la verticale lorsque les ischio-jambiers limitent l'extension complète.
  • Retour au cours anoxie : Souffrance cellulaire induite par le manque d'oxygène ou l'impossibilité pour les cellules d'utiliser l'oxygène présent dans le sang.
  • Retour au cours atrésie : Malformation congénitale menant à une pathologie anatomique qui se caractérise par la fermeture complète ou non d'un orifice ou d'un conduit d'un organisme. Elle peut être d'origine congénitale (variété d'aplasie) ou acquise (phénomène d'apoptose).
  • Retour au cours bosse sérosanguine : Épanchement de sang et de sérum (collection sérohématique) situé sous la peau et localisé sur le crâne (le plus souvent), c'est-à-dire la présentation. Elle s'observe parfois chez le nouveau-né. Il ne faut pas la confondre avec le céphalhématome qui évolue promptement vers la résorption.
  • Retour au cours céphalhématome : Accumulation de sang et de sérosité qui a lieu sur le crâne entre l'os de celui-ci est le périoste. Le céphalhématome ne s'observe pas que chez le nouveau-né et apparaît à la suite d'un traumatisme crânien ou après une intervention chirurgicale. C'est la raison pour laquelle il doit être distingué de la bosse sérosanguine. Le céphalhématome se résorbe lentement. En effet, il met quelquefois plusieurs semaines voire des mois pour s'effacer. Anatomiquement le céphalhématome ne chevauche pas la ligne sagittale. Étant donné sa situation en dessous du périoste (membrane de nature fibreuse qui entoure les os), il constitue une masse relativement ferme parfois dure et qui est bien délimitée.
  • Retour au cours choanes : Orifices postérieurs internes des cavités nasales qui s'ouvrent à l'arrière du palais dans le rhinopharynx.
  • Retour au cours coarctation : Rétrécissement congénital de l'aorte, situé juste en dessous de l'émergence de l'artère sous-clavière gauche, marquant le début de l'aorte thoracique descendante.
  • Retour au cours coefficient d'Apgar : Score utilisé pour évaluer la santé d'un nouveau-né à la naissance. Il est compris entre 0 (mort apparente) et 10 (maximum). Il se décompose en cinq observations simples auxquelles on attribue de 0 à 2 points : respiration fréquence cardiaque, coloration, tonus et réactivité.
  • Retour au cours Collyre : Préparation médicamenteuse liquide (habituellement en solution aqueuse) et stérile, destinée à une application ophtalmique. Les collyres sont des médicaments liquides ou semi-solides qu'on applique sur la conjonctive de l'œil. Les préparations ophtalmiques d'usage topique oculaire comprennent également les pommades et les gels ophtalmiques. Les collyres ont une action locale et permettent de traiter les infections des yeux ou des paupières. Un collyre est un médicament qu'on instille dans l'œil.
  • Retour au cours cytomégalovirus : CytoMégaloVirus (CMV) : Virus responsable d'infections passant le plus souvent inaperçues. Son caractère pathogène survient surtout chez des patients dont les défenses immunitaires sont faibles : traités par immunodépresseur, atteints par le sida, fœtus. Une infection à cytomégalovirus chez la femme enceinte peut provoquer des lésions chez le fœtus. Il s'agit de l'infection fœtale congénitale la plus fréquente dans les pays industrialisés.
  • Retour au cours drépanocytose : Maladie génétique héréditaire qui se caractérise par l'altération de l'hémoglobine, protéine assurant le transport de l'oxygène dans le sang. L'hémoglobine anormale (hémoglobine S), dans certaines conditions (froid, fièvre, déshydratation, etc.), va rendre les globules rouges rigides, ceux-ci perdant leur capacité normale à se déformer pour passer dans les tout petits vaisseaux sanguins.
  • Retour au cours dysraphie : Anomalie anatomique liée à l'absence de réunion de deux structures destinées à former un organe, entraînant des anomalies comme les becs de lièvre, la luette bifide (en deux parties), la voûte palatine en forme d'ogive, le spina bifida (hernie de la moelle épinière à travers la colonne vertébrale), etc.
  • Retour au cours dystocie : Difficultés de l'accouchement au moment de l'engagement. Généralement la dystocie survient au niveau des épaules, et après un accouchement par le siège ayant nécessité des manœuvres d'extraction (relativement brutales).
  • Retour au cours épispadias : Malformation du fœtus masculin qui se manifeste par l'ouverture de l'urètre dans la face supérieure du pénis au lieu de son extrémité.
  • Retour au cours fontanelle : Espace membraneux séparant les différents os du crâne. Les fontanelles permettent une poursuite du développement du crâne et de l'encéphale.
  • Retour au cours grasping des doigts : Réflexe archaïque consistant à fermer les doigts sur un objet placé dans la main. Dès qu'on met un objet dans sa main, le nouveau-né referme spontanément ses doigts dessus et le serre très fort. Après 3 mois, ce geste devient volontaire et l'enfant saisit les objets qui l'intéressent pour les mettre à la bouche.
  • Retour au cours hépatite B : Hépatite virale due à une infection par le Virus de l'Hépatite B (VHB) et entrainant une inflammation du foie. Les symptômes de la maladie aiguë sont essentiellement une inflammation du foie, avec ou sans ictère, et des troubles digestifs avec nausées et vomissements. À ce stade, l'évolution est souvent bénigne, même si l'hépatite B est la forme la plus grave des hépatites virales, mais il existe, bien que rarement, des formes fulminantes à évolution mortelle. L'infection passe souvent inaperçue lors de l'infection aiguë et chez le patient porteur du virus. Dans près d'un cas sur dix, l'hépatite B aiguë ne guérit pas et devient une infection chronique. Le porteur chronique n'a pas de symptôme apparent mais est susceptible de contaminer son entourage. En cas d'hépatite chronique active, les symptômes peuvent être une fièvre modérée, une grande fatigue, des troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales), une jaunisse, des urines foncées ou des selles décolorées. La gravité potentielle de l'hépatite B est constituée par le risque d'évolution vers une hépatite chronique B qui peut se compliquer d'une cirrhose du foie et d'un cancer du foie, une maladie mortelle avec un taux de réponse très faible à la chimiothérapie actuelle. La transmission du virus se fait par l'intermédiaire des liquides et sécrétions biologiques. Les principaux modes de transmission sont les rapports sexuels, les injections chez les toxicomanes, les transfusions sanguines à risques, la transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement et le contact étroit avec une personne infectée. Une fois dans le sang, le virus atteint le foie et se multiplie dans ses cellules, les hépatocytes. Le système immunitaire détruit les cellules infectées, entrainant une inflammation du foie.
  • Retour au cours hépatite C : Maladie infectieuse transmissible par le sang et due au Virus de l'Hépatite C (VHC), qui s'attaque au foie. L'infection se caractérise par une inflammation du foie (l'hépatite) qui est souvent asymptomatique, mais qui peut évoluer vers une hépatite chronique et plus tard une cirrhose (fibrose cicatricielle du foie) et un cancer du foie. Le Virus de l'Hépatite C (VHC) se transmet par contact de sang à sang. Il n'existe aucun vaccin disponible contre l'hépatite C. Les symptômes de l'infection peuvent être contrôlés médicalement et, chez une certaine proportion des patients, le virus peut être rendu indétectable par l'administration de médicaments antiviraux au long cours. Bien que la prise en charge médicale précoce soit utile, les personnes atteintes d'une infection par le VHC ne présentent souvent que des symptômes bénins et, par conséquent, ne sont pas demandeuses d'un traitement. On estime que 150 à 200 millions de personnes dans le monde sont infectées par le virus de l'hépatite C, essentiellement par la transfusion de sang qui n'a pas été soumis à un dépistage et la réutilisation d'aiguilles et de seringues non stériles.
  • Retour au cours herpès : Maladie virale chronique responsable d'éruptions cutanées récidivantes et portée par le virus « Herpes simplex ». Elle représente également la première cause d'ulcérations génitales en Europe principalement. L'herpès génital favorise la transmission du virus du sida. Affection récidivante et douloureuse, l'herpès génital est responsable du redoutable herpès néonatal. Cette maladie, vécue péniblement sous quelque forme que ce soit, ne peut jamais être totalement guérie et impose donc au porteur de prendre des précautions, y compris en dehors des crises (il reste potentiellement contagieux). L'herpès est une maladie considérée comme bénigne chez les sujets en bonne santé, elle peut se révéler très sérieuse chez les sujets présentant un déficit immunitaire, chez les nourrissons ou chez les femmes enceintes.
  • Retour au cours hydramnios : Excès de liquide amniotique pendant la grossesse. Chez l'être humain, l'hydramnios se définit par la mesure de l'index amniotique. Un index supérieur à 25 cm établit le diagnostic.
  • Retour au cours hydrocèle : Épanchement de liquide aqueux entre les deux feuillets de la tunique vaginale, qui enveloppe le testicule. L'hydrocèle gonfle le scrotum mais le testicule reste normal. C'est la gêne due au volume de la bourse, qui peut parfois être très important, qui incite à consulter.
  • Retour au cours hymen : Membrane qui, chez la femme, ferme partiellement l'ouverture du vagin et sépare la cavité de ce dernier de la vulve. Il se déchire généralement lors du premier rapport sexuel avec pénétration vaginale, entrainant une légère perte de sang.
  • Retour au cours hyperplasie : Augmentation de volume d'un tissu ou d'un organe due à une augmentation du nombre de ses cellules (par opposition à l'hypertrophie (cellulaire) dans laquelle c'est le volume des cellules qui augmente).
  • Retour au cours hypertélorisme : Syndrome caractérisé par des malformations cranio-faciales se caractérisant par un agrandissement de la petite aile du sphénoïde (os impair et médian participant à la base du crâne, à la calvaria et au massif facial), entraînant un élargissement de la distance interorbitaire (l'espace interoculaire est normalement à peu près égal à la largeur d'un œil) et de la racine du nez.
  • Retour au cours hypoplasie : Hypoplasie ou hypoplastie : Arrêt du développement ou développement insuffisant d'un tissu ou organe. La plupart des causes d'hypoplasie sont des maladies génétiques.
  • Retour au cours hypospadias : Malformation du fœtus masculin, qui se manifeste par l'ouverture de l'urètre dans la face inférieure du pénis au lieu de son extrémité.
  • Retour au cours hypothyroïdie : Situation d'imprégnation insuffisante de l'organisme en hormones thyroïdiennes (thyroxine et triiodothyronine), le plus souvent à cause d'un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde.
  • Retour au cours hypotrophie : Diminution du volume ou du poids d'un tissu, d'un organe.
  • Retour au cours maladie de Hirschsprung : Anomalie de fonctionnement de la partie terminale de l'intestin se traduisant par une constipation ou une occlusion intestinale. Cette anomalie est le résultat de l'absence de développement congénital des cellules neuroganglionnaires assurant la transmission des informations nécessaires à la régulation intestinale. Cette maladie est considérée comme une neurocristopathie ou maladie dérivant des crêtes neurales. Cette maladie peut être isolée ou s'inscrire dans un syndrome. Dans les formes non syndromiques, plusieurs gènes ont été trouvés responsables de cette maladie.
  • Retour au cours méconium : Premières selles de l'enfant.
  • Retour au cours métrorragie : Saignement génital survenant en dehors des règles. On peut avoir des métrorragies après la ménopause ou à cause d'une grossesse extra-utérine rompue. Dans ce dernier cas le fœtus peut s'être développé dans les trompes (au lieu de l'utérus) et ainsi, rompre un vaisseau sanguin. La métrorragie peut ainsi signer un hémopéritoine. C'est une urgence médicale. Le terme métrorragie ne préjuge en rien de l'abondance du saignement. Il ne faut pas confondre métrorragie avec ménorragie, qui définit des règles anormalement longues et abondantes.
  • Retour au cours Néphropathie : Affections des reins, au sens large du terme.
  • Retour au cours neuroblastome : Tumeur solide extra-crânienne la plus fréquente chez le jeune enfant. C'est un cancer touchant des cellules embryonnaires de la crête neurale qui constitue le système nerveux autonome sympathique. Le neuroblastome peut être associé à la maladie de Hirschsprung.
  • Retour au cours oligoamnios : Quantité de liquide amniotique insuffisante.
  • Retour au cours péridurale : Péridurale ou épidurale : Technique d'anesthésie locorégionale consistant à introduire un cathéter dans l'espace péridural (espace anatomique entourant la dure-mère, d'où son nom) permettant la diffusion d'un produit actif (analgésique, anesthésique, glucocorticoïde, etc.). L'utilisation la plus courante est l'analgésie péridurale lombaire lors de l'accouchement par voie basse. Celle-ci peut alors être transformée en anesthésie péridurale pour une césarienne. Dans d'autres applications (chirurgie, soulagement de la douleur), la péridurale peut également être cervicale ou thoracique.
  • Retour au cours phénylcétonurie : Maladie génétique grave en relation avec un trouble du métabolisme de la phénylalanine (acide aminé d'origine alimentaire). Elle affecte un nouveau-né sur 16 000 et est responsable d'une arriération mentale (oligophrénie phénylpyruvique) progressive en l'absence de traitement approprié. En France et dans de nombreux pays, on procède à la naissance à un dépistage systématique de la phénylcétonurie.
  • Retour au cours phimosis : Affection douloureuse du prépuce qui, lors de l'érection, ne peut se rétracter derrière le gland du pénis (le gland ne peut pas se « décalotter »). Le phimosis peut être consécutif à une étroitesse du prépuce, à des lésions provoquées par des décalottages forcés, à une infection, à une tumeur du pénis, à un diabète, par exemple. Dans le cas d'étroitesse du prépuce, il s'agit d'une condition normale chez le jeune garçon puisque la muqueuse du prépuce est souvent accolée au gland, ce sont les adhérences préputiales.
  • Retour au cours pieds-bots : Pied-bot : Déformation congénitale (dysmorphie) du pied. Il existe quatre grandes classes de pied-bot : pied-bot équin (le pied est en extension forcée et repose sur le sol par son extrémité antérieure (d'où la comparaison avec le sabot du cheval)) ; pied-bot talus (le pied est en flexion forcée sur la jambe et repose par le talon) ; pied-bot valgus (le pied est dévié, la plante regarde en dehors, et il repose sur le sol par son bord interne) ; pied-bot varus (le pied est dévié, la plante en dedans, et repose sur son bord externe). Il existe généralement une association entre ces différentes formes, donnant par exemple le pied-bot varus équin ou encore le pied-bot talus valgus.
  • Retour au cours plexus brachial : Zone située une partie dans le cou et l'autre partie dans l'aisselle. Le plexus brachial a pour principale fonction l'innervation sensitivomotrice des membres supérieurs. Les fibres nerveuses qui forment le plexus brachial sont issues de la moelle épinière.
  • Retour au cours prétragien : Situé en avant du tragus (saillie du pavillon de l'oreille dont le sommet est tourné vers l'arrière et qui protège l'orifice du conduit auditif externe).
  • Retour au cours pyélique : Relatif au bassinet.
  • Retour au cours rachianesthésie : Technique d'anesthésie locorégionale consistant à injecter une solution anesthésique dans le liquide céphalo-rachidien au travers d'un espace intervertébral de la colonne lombaire, au contact des dernières racines nerveuses médullaires. Elle permet une puissante anesthésie des parties du corps situées sous une ligne qui correspond, en fonction de l'espace ponctionné, du type et de la dose d'anesthésique local employé, au niveau du bloc. Contrairement à l'anesthésie péridurale, dans laquelle l'injection se fait en dehors des méninges, la rachianesthésie nécessite un franchissement de la dure-mère (injection intrathécale).
  • Retour au cours raphé : Ligne réunissant les fibres constituant les tissus de deux structures anatomiques symétriques.
  • Retour au cours réflexe de Moro : Réflexe de Moro ou réflexe de défense : Un des réflexes archaïques, il peut être observé sous forme incomplète chez les prématurés après la 28e semaine de la gestation (6 mois), et est habituellement présent sous forme complète à la 34e semaine (troisième trimestre : 7,5 mois). Il est normalement perdu dès le troisième mois après la naissance, pendant la période postnatale. Ce réflexe est une réponse à un bruit fort inattendu ou quand l'enfant en bas âge se sent tomber. Chez l'enfant, ce réflexe est remplacé par la réaction de sursaut. En effet, ontogénétiquement, le sursaut apparaît chez l'homme à peu près lors de la régression du réflexe de Moro. Le but premier de déclencher ce réflexe est l'évaluation du système nerveux central. L'enfant placé sur le dos est soulevé par les mains de quelques centimètres, membres supérieurs en extension. Le réflexe apparait quand il retombe sur la table d'examen ; il se décompose en quatre parties : peur, abduction des bras, adduction des bras, cris. L'absence d'une de ces réactions (excepté le cri) ou une asymétrie dans les mouvements est anormale, ainsi que la persistance du réflexe chez les enfants plus âgés et chez les adultes. Cependant la persistance et l'exacerbation du réflexe chez les personnes victimes de paralysie cérébrale est commune. Ce reflexe est aboli dans 85 % des cas chez le nouveau-né atteint de trisomie 21.
  • Retour au cours rubéole : Maladie virale épidémique, d'incubation voisine de 15 jours. C'est une maladie généralement bénigne qui touche essentiellement les enfants mais qui peut provoquer de graves malformations congénitales lorsque les femmes sont infectées au début de leur grossesse.
  • Retour au cours score de Silvermann : Test permet de diagnostiquer et évaluer la détresse respiratoire d'un nouveau-né. Il se compose de 5 items quottés de 0 à 2. La détresse respiratoire est importante si le score est supérieur à 4 et nécessite une intubation. Attention, un score à 0 ne veut pour autant pas dire que l'enfant va bien.
  • Retour au cours signe du ressaut : Signe du ressaut ou signe d'Ortolani : Réduction brutale de la luxation lorsque le médecin rapproche la cuisse de l'axe du corps. Technique : le médecin saisit les deux genoux entre le pouce et l'index en plaçant les 3 autres doigts sur la face externe de la cuisse. Les genoux et les hanches sont fléchis. En imprimant un mouvement d'abduction (écartement d'un membre ou d'un segment de l'axe du corps) on peut percevoir un ressaut dit « de rentrée » signifiant que la hanche est luxée mais réductible : c'est une forme sévère de la luxation congénitale de la hanche. Lors du mouvement d'adduction (rapprochement d'un membre ou d'un segment de l'axe du corps) on peut percevoir un ressaut de sortie qui témoigne d'une hanche en place mais luxable : c'est une forme moins sévère de luxation congénitale de la hanche. Ce ressaut peut persister très longtemps.
  • Retour au cours spina bifida : Malformation congénitale liée à un défaut de fermeture du tube neural durant la vie embryonnaire. Le plus souvent il reste ouvert à son extrémité caudale. Il en résulte l'absence de l'apophyse épineuse d'une ou plusieurs vertèbres. La protrusion des méninges par cette déhiscence donne un méningocèle. De gravité variable, ces malformations vont du spina bifida occulta au myéloméningocèle. Si ces méninges sont accompagnées de moelle épinière, la malformation est appelée myéloméningocèle. Elle concerne une naissance sur 2000. 12 % des spina bifida n'entraînent qu'un handicap léger. La localisation la plus typique des malformations est le pôle caudal de l'embryon (qui correspond à la région lombaire de l'enfant à naître).
  • Retour au cours syndactylie : Malformation congénitale caractérisée par l'accolement et une fusion plus ou moins complète de deux ou plusieurs doigts ou orteils entre eux. La fusion peut se situer au niveau de la peau ou simultanément des os et de la peau.
  • Retour au cours syphilis : Maladie vénérienne, infectieuse et contagieuse, due au tréponème pâle. Elle se manifeste par un chancre initial et par des atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années après la contamination.
  • Retour au cours talus : Un membre ou un segment de membre en talus est en flexion dorsale.
  • Retour au cours toxémie gravidique : Toxémie gravidique ou pré-éclampsie : HyperTension Artérielle (HTA) gravidique qui apparaît dans la deuxième moitié de la grossesse. Elle est caractérisée par une pression systolique supérieure à 140 mm Hg ou une diastolique supérieure à 90 mm Hg, combinée avec une protéinurie.
  • Retour au cours toxoplasmose : Infection parasitaire dont l'agent est le protozoaire Toxoplasma Gondii. Le parasite infecte le plus souvent des animaux à sang chaud, y compris l'être humain, mais son hôte définitif est un félidé (dont le chat fait partie). Sans gravité dans l'immense majorité des cas pour les sujets immunocompétents, elle ne présente de risque sérieux que pour les femmes enceintes séronégatives et les sujets ayant un système de défense immunitaire affaibli.
  • Retour au cours trisomie 21 : Trisomie 21 ou Syndrome de Down : Maladie chromosomique congénitale provoquée par la présence d'un chromosome surnuméraire pour la 21e paire.
  • Retour au cours valgus : Un membre ou un segment de membre en valgus est tourné, dévié en dehors. Autrement dit, un membre en position de valgus s'écarte vers l'extérieur par rapport à l'axe du corps.
  • Retour au cours varus : Un membre ou un segment de membre en varus est tourné, dévié en dedans, vers l'axe du corps.
  • Retour au cours vernix caseosa : Substance cireuse d'origine sébacée, blanchâtre et grasse recouvrant et protégeant la peau des nouveau-nés. In utero, il protège la peau du fœtus du milieu aqueux, le liquide amniotique, qui l'entoure. La peau des prématurés présente des quantités plus importantes de vernix que les nourrissons nés à terme.
  • Retour au cours xiphoïdien : Relatif à l'appendice xiphoïde, appendice cartilagineux qui termine l'extrémité inférieure du sternum.