• Retour au cours Anamnèse : Récit des antécédents, retraçant les antécédents médicaux et l'historique de la plainte actuelle du patient, avec les résultats des différentes explorations déjà faites et les traitements entrepris.
  • Retour au cours branches ischiopubiennes : Branches descendantes du pubis.
  • Retour au cours caduque : Partie de la muqueuse utérine gravide qui est évacuée avec le placenta lors de l'accouchement.
  • Retour au cours clamp : Sorte de pince à mors longs et souples, permettant d'interrompre temporairement la circulation du sang dans un vaisseau ou le cordon ombilical d'un nouveau-né.
  • Retour au cours clamps de Barr : Clamp de Barr : Clamp qui ferme le cordon ombilical du nouveau-né avant de couper le cordon. Il est pourvu d'une fermeture de sûreté qui évite toute ouverture accidentelle : une fois fermé, il ne peut plus être rouvert (seulement à l'aide de pinces appropriées). Le profil dentelé garantit une étanchéité stable autour du cordon ombilical.
  • Retour au cours collabent : Collaber : Faire s'affaisser (un organe).
  • Retour au cours délivrance : Expulsion du placenta et des membranes.
  • Retour au cours détroit inférieur : Ouverture du bassin sur la cavité abdominale, qui passe par la ligne coccyco-sous-pubienne qui se trouve au niveau de la jonction sacro-coccygienne. Il est donc plus grand que le détroit anatomique.
  • Retour au cours détroit supérieur : Ouverture du bassin sur la cavité abdominale. Il est formé d'avant en arrière par la symphyse pubienne, la crête pectinéale, la ligne arquée et le promontoire du sacrum. Il mesure en moyenne 11 cm entre le promontoire et la symphyse pubienne.
  • Retour au cours effacement : Raccourcissement du col de l'utérus.
  • Retour au cours endomètre : Muqueuse interne de l'utérus.
  • Retour au cours endométrite : Infection de l'endomètre. Elle fait le plus souvent suite à l'accouchement, mais elle peut aussi être causée par un geste endo-utérin (interruption volontaire de grossesse, hystérosalpingographie). L'endométrite du post-partum est une complication infectieuse commune de l'accouchement. Le premier signe en est la fièvre. Son diagnostic et son traitement permettent d'éviter l'extension de l'infection au péritoine et au pelvis.
  • Retour au cours épisiotomie : Acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée au moment de l'accouchement afin de laisser passer l'enfant. Cette incision a idéalement pour but de sectionner le muscle releveur de l'anus.
  • Retour au cours épithélium : Tissu constitué de cellules étroitement juxtaposées, sans interposition de fibre ou de substance fondamentale (en microscopie optique, ce qui les distingue des tissus conjonctifs). Les cellules sont associées les unes aux autres grâce à des jonctions intercellulaires. Ils ne sont pas vascularisés à l'exception des stries vasculaires (cochlée, production de l'endolymphe). L'apport des nutriments et l'export des déchets se fait en relation avec le tissu conjonctif sous-jacent par l'intermédiaire d'une lame basale, sur laquelle repose tout épithélium (si un tissu a des cellules jointives mais pas de basale, ce n'est pas un épithélium, exemple : épendymocytes).
  • Retour au cours eutocique : Qui a rapport à l'eutocie (accouchement qui s'effectue dans des conditions normales).
  • Retour au cours excavation pelvienne : Excavation pelvienne ou cylindre de descente : Canal à concavité antérieure, dans lequel la présentation effectue sa descente et sa rotation de haut en bas. Elle est délimitée par la face antérieure du sacrum et du coccyx à l'arrière, par les épines sciatiques latéralement, par la face postérieure de la symphyse pubienne et du corps du pubis en avant.
  • Retour au cours fibrine : Protéine filamenteuse issue du fibrinogène sous l'action de la thrombine lors de la coagulation sanguine. Il s'agit d'une des matières albuminoïdes du sang, qui en contient normalement 2 à 4 %. La fibrine, qui se rencontre aussi dans la lymphe et, en général, dans tous les exsudats séreux, se retire du sang par le battage. Elle se présente alors sous la forme de filaments blancs; desséchée, elle ressemble à de la corne. Soluble dans une solution de sel marin, de sulfate et de phosphate de soude, elle se coagule par les acides. La fibrine ne préexiste pas dans le sang ; elle n'apparaît qu'au moment de la coagulation. La coagulation est la transformation du fibrinogène (soluble) par la thrombine en fibrine insoluble qui conduit à la formation du clou plaquettaire.
  • Retour au cours fontanelle : Espace membraneux séparant les différents os du crâne. Les fontanelles permettent une poursuite du développement du crâne et de l'encéphale.
  • Retour au cours Gasping : Mouvements respiratoires anormaux.
  • Retour au cours globe de sécurité : Lors de la délivrance, l'utérus se rétracte de façon maximale. Il devient globuleux et dur : on parle de « globe de sécurité ». L'hémostase des vaisseaux de l'utérus, c'est-à-dire le fait que le sang ne coule plus, est obtenue grâce à ce globe utérin de sécurité.
  • Retour au cours gonadotrophine : Gonadotrophine ou gonadotropine : Hormone glycoprotéique complexe agissant sur les fonctions des gonades (ovaires et testicules). Deux de ces hormones sont sécrétées chez tous les vertébrés par l'hypophyse antérieure : l'hormone lutéinisante (LH) et l'hormone folliculo-stimulante (FSH).
  • Retour au cours Hématome Rétro-Placentaire : Hématome Rétro-Placentaire (HRP) ou placenta abruptio : Complication très grave de la grossesse, mettant en jeu la vie de la mère et du fœtus en étant responsable d'une hémorragie parfois massive développée entre le placenta et l'utérus. Lors d'un hématome rétro-placentaire, le décollement prématuré du placenta auparavant bien inséré entraîne une souffrance fœtale aiguë (par diminution de l'apport d'oxygène) et un risque de décès maternel (par choc hypovolémique consécutif à la perte sanguine, ou par coagulation intravasculaire disséminée, qui se produit en réponse à la libération de certaines substances coagulantes lors du décollement du placenta : les thromboplastines).
  • Retour au cours hémostase : Processus physiologique qui permet d'interrompre le saignement pour éviter l'hémorragie.
  • Retour au cours lignes innominées : Ligne, encore appelée crête du détroit supérieur, qui partage en deux la face interne de l'os iliaque. Au-dessus se trouve la fosse iliaque interne, au-dessous, le trou ischio-pubien. Cette crête est mousse en son milieu et saillante à ses deux extrémités, surtout à son extrémité antérieure où l'arête vive qu'elle dessine est appelée crête périnéale.
  • Retour au cours Lochies : Pertes de sang, de débris de muqueuse et de sécrétions lymphatiques et glandulaires s'écoulant par le vagin pendant les vingt jours suivant l'accouchement jusqu'à la pleine cicatrisation de la paroi utérine où était accroché le placenta.
  • Retour au cours lymphangite : Inflammation des vaisseaux lymphatiques. Les causes principales sont l'infection (streptocoque, staphylocoque…) et la compression des vaisseaux lymphatiques (tumeur bénigne ou maligne, envahissement par lymphangite carcinomateuse). Elle se traduit par un gonflement, plus ou moins douloureux du vaisseau lymphatique impliqué, une rougeur locale avec œdème. On retrouve le plus souvent un ganglion lymphatique gonflé et sensible en aval du trajet. Le traitement dépend de la cause de cette lymphangite.
  • Retour au cours macrosomie : État d'un bébé dont le poids, à la naissance, dépasse 4 kg et, durant la grossesse (grâce à l'échographie), un bébé présentant des dimensions dépassant des valeurs normales maximales, c'est-à-dire, pour les spécialistes en pédiatrie, le 90e percentile (visible sur une courbe). Ceci signifie qu'un bébé atteint de macrosomie fœtale a avant tout le diamètre de son abdomen, et plus précisément le Diamètre Abdominal Transverse (DAT), plus élevé que la moyenne ainsi qu'une circonférence de son abdomen (son ventre) également importante.
  • Retour au cours microprogestatif : Classe de contraceptifs chimiques caractérisés par leur faible dosage en progestatif de synthèse.
  • Retour au cours ocytocique : Médicament possédant la capacité de provoquer ou de stimuler les contractions de l'utérus au moment de l'accouchement. Les ocytociques sont représentés par l' ocytocine, c'est-à-dire une molécule comparable synthétisée par l'organisme naturellement et stockée dans la posthypophyse, c'est-à-dire la partie postérieure de l'hypophyse, puis sécrétée par l'hypothalamus.
  • Retour au cours œstrogène : Groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l'état naturel, est d'être une hormone sexuelle femelle primaire. Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires, le corps jaune (corpus luteum) et le placenta. Certains œstrogènes sont également produits en petites quantités par d'autres tissus tels le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux. Ces sources secondaires d'œstrogènes sont particulièrement importantes chez les femmes lors de la post-ménopause. Les trois œstrogènes naturels sont l'estradiol, l'estriol et l'estrone. Bien que les œstrogènes soient présents dans les deux sexes, on en trouve une quantité significativement plus importante chez les femmes que chez les hommes. Elles favorisent le développement des caractères sexuels secondaires, comme les seins, et sont également impliquées dans le contrôle du cycle menstruel, ce qui explique pourquoi la plupart des pilules contraceptives en contiennent. L'usage d'œstrogènes, en particulier associés à la progestérone, est un traitement (traitement de substitution hormonale) controversé des symptômes de la ménopause. En plus de leurs rôles dans la reproduction, féminine mais aussi masculine, les œstrogènes sont impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l'homéostasie du squelette et du système cardiovasculaire. Ils ont également des effets sur le foie et le tissu adipeux.
  • Retour au cours partogramme : Diagramme permettant de noter le déroulement d'un accouchement, heure par heure, par la sage-femme. C'est un outil destiné à la surveillance et à la conduite du travail d'accouchement. Il sert de « système d'alarme précoce » autorisant la mise en œuvre des mesures nécessaires. L'objectif de l'utilisation du partogramme est de faire diminuer la mortalité périnatale maternelle et fœtale. Le partogramme facilite l'analyse de la progression du travail, il permet d'en vérifier la normalité et de dépister de façon précoce toute anomalie. Il est un bon reflet de la qualité de la prise en charge materno-fœtale et se présente sous la forme d'un enregistrement graphique de l'évolution du travail, de l'accouchement et des données de surveillance maternelle et fœtale. Il permet de réduire le risque de dystocie, de souffrance fœtale ainsi que d'autres complications de l'accouchement.
  • Retour au cours pelvimétrie : Examen qui permet de mesurer les dimensions des os du bassin de la femme et plus particulièrement du cylindre osseux dans lequel le bébé va passer pour naître, afin de déterminer si une naissance par voie basse sera possible, en fonction de la position intra-utérine et du poids du fœtus.
  • Retour au cours phlébite : Manifestation de la maladie thromboembolique. Elle est due à la formation d'un caillot (thrombus) dans le réseau veineux profond des membres inférieurs (thrombose veineuse). Si le caillot se détache et migre dans une artère pulmonaire, cela constitue une embolie pulmonaire.
  • Retour au cours présentation : Partie du fœtus qui prend contact avec le Détroit Supérieur (DS), s'y engage (ou tend à s'y engager) et évolue dans l'excavation pelvienne selon un mécanisme qui lui est propre jusqu'à l'expulsion du fœtus. Dans la présentation du sommet, l'enfant présente sa tête fléchie en regard du DS (diamètre sous-occipito-bregmatique ou diamètre sous-occipito-frontal).
  • Retour au cours progestérone : Hormone stéroïde principalement sécrétée par le corps jaune des ovaires et impliquée dans le cycle menstruel féminin, la grossesse (progestagène : supporte la gestation) et l'embryogenèse. Dans le cycle ovarien, la progestérone inhibe les contractions rythmiques de la musculature utérine et crée un silence utérin sans lequel toute gestation serait impossible.
  • Retour au cours prolactine : Hormone peptidique sécrétée par les cellules lactotropes de la partie antérieure de l'hypophyse.
  • Retour au cours promontoire : Partie supérieure avant du sacrum.
  • Retour au cours radiopelvimétrie : Radiopelvimétrie ou radiographie pelvimétrique : Examen radiologique effectué par radiographie ou scanner, qui permet de mesurer les dimensions des os du bassin de la femme et plus particulièrement du cylindre osseux dans lequel le bébé va passer pour naître, afin de déterminer si une naissance par voie basse sera possible, en fonction de la position intra-utérine et du poids du fœtus.
  • Retour au cours releveurs de l'anus : Muscle releveur de l'anus ou muscle élévateur de l'anus : Muscle faisant partie du plancher pelvien, pair et symétrique, qui ferme caudalement la cavité pelvienne et forme en partie le diaphragme pelvien.
  • Retour au cours sacrum : Os impair, médian et symétrique, formé de la soudure des cinq vertèbres sacrées (ou sacrales). Il a une forme pyramidale à base crâniale, base appelée « promontoire sacré », la pointe de la pyramide s'appelant « apex ». Il est situé entre les deux os iliaques pour former le bassin osseux. Chez la femme, le sacrum est plus large que chez l'homme.
  • Retour au cours score d'Apgar : Score utilisé pour évaluer la santé d'un nouveau-né à la naissance. Il est compris entre 0 (mort apparente) et 10 (maximum). Il se décompose en cinq observations simples auxquelles on attribue de 0 à 2 points : respiration fréquence cardiaque, coloration, tonus et réactivité.
  • Retour au cours score de Malinas : Évaluation chiffrée qui permet de déterminer si une femme enceinte va bientôt accoucher. Dans un cadre extrahospitalier, cela permet de savoir si la parturiente va accoucher de manière imminente ou si on a le temps de la transporter. Il se base sur cinq critères : le nombre de grossesses antérieures, la durée du travail, la durée des contractions, l'intervalle entre les contractions et la perte ou non des eaux. Chaque critère est évalué par un nombre allant de zéro à deux. Le score est la somme de ces cinq critères. Un score inférieur à cinq indique qu'un transport est possible vers une maternité ou une structure médicale. Un score de six ou plus indique une menace d'accouchement imminent, notamment si la parturiente a envie de pousser.
  • Retour au cours signe de Farabeuf : Deux doigts intra-vaginaux dirigés sous la symphyse vers la 2e vertèbre sacrée (S2) rencontrent la tête fœtale et sont arrêtés par elle. Ils ne peuvent trouver place entre la présentation et la concavité sacrée.
  • Retour au cours spéculum : Outil médical – généralement en métal ou à usage unique en plastique – permettant d'explorer une cavité corporelle par l'écartement des parois.
  • Retour au cours symphyse pubienne : Articulation antérieure du bassin, entre les os iliaques. C'est un tissu fibro-cartilagineux, situé en avant de la vessie et au-dessus des organes génitaux ; pour la femme, il est au-dessus de la vulve et pour l'homme au-dessus du pénis. Chez les mâles, le ligament suspenseur du pénis s'attache à la symphyse pubienne. Chez les femelles, la symphyse pubienne est intimement reliée au clitoris.
  • Retour au cours thromboembolique : Thromboembolie : Formation, à l'intérieur des veines, de caillots sanguins qui peuvent se détacher et produire des embolies.