En cas d'éléments de suspicion d'un alcoolisme maternel, la conduite à tenir est la suivante.
Il faut rechercher systématiquement un alcoolisme maternel par l'interrogatoire (comportement, troubles du sommeil, troubles de la mémoire, etc.), l'examen clinique (démarche, faciès) et l'échographie systématique du deuxième trimestre (SAF). Le taux de Gamma-Glutamyl-Transférase (GGT) est stable au cours de la grossesse et il est sensible à de faibles doses d'alcool chez la femme enceinte. L'alcoolisation aiguë n'élève pas l'activité GGT. La mesure du volume globulaire moyen peut permettre de suspecter un alcoolisme.
Les propositions de prise en charge sont multiples ; cures ambulatoires, soutien familial, foyers thérapeutiques, hospitalisation, consultations rapprochées.
Il est important de noter qu'une prise en charge avant le troisième trimestre de la grossesse peut permettre de réduire la fréquence et la sévérité des atteintes neurocomportementales.