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Prévention secondaire : conduite à tenir en cas de séroconversion
- Échographies répétées, au moins mensuelles, à la recherche de signes de gravité : hydrocéphalie, calcifications intracrâniennes, hépatomégalieDéfinitionAugmentation du volume du foie, palpable sous le rebord costal droit. Elle s'évalue en nombre de diamètre de doigts entre le rebord inférieur des côtes et le rebord inférieur du foie. Au-delà de la hauteur d'une paume, l'hépatomégalie est importante. Elle est calculable par la flèche hépatique (somme de la longueur du débord hépatique sous-costal + matité sous-costale). (voir hépatomégalie), asciteDéfinitionÉpanchement liquidien intra-abdominal, ou accumulation de liquide dans la cavité péritonéale. Il peut être de plusieurs types : séreux, exsudatif (c'est-à-dire riche en protéines), hémorragique, infecté, chyleux (c'est-à-dire riche en triglycérides). (voir ascite), épaississement placentaire.
- Le traitement médical le plus efficace est l'association pyriméthamineDéfinitionAntimalarique qui se présente sous la forme d'une poudre cristalline blanche pratiquement insoluble dans l'eau. Son point de fusion est de 233 à 234°C.-sulfamidesDéfinitionSulfamide ou amine sulfurique : Composé chimique de formule SO2(NH2)2. C'est un solide blanc, cristallisé dans le système orthorhombique. On prépare le sulfamide en faisant réagir de l'ammoniac avec du chlorure de sulfuryle., associée à de l'acide foliniqueDéfinitionMétabolite actif de l'acide folique, en général administré sous forme de folinate de calcium. Il est entre autres utilisé en adjuvant des chimiothérapies impliquant du méthotrexate. Ne pas confondre l'acide folinique avec l'acide folique.. Ce traitement a une activité parasiticide puissante, mais comprend un faible risque d'accident dermatologique grave (syndrome de LyellDéfinitionSyndrome de Lyell ou nécrolyse épidermique toxique : État dermatologique potentiellement létal et induit en général par un médicament, entrainant une réaction du système immunitaire mal comprise et aboutissant à la nécrose des kératinocytes (cellules de la peau) comme dans une brûlure thermique ou chimique. Le syndrome de Lyell est une affection apparentée au syndrome de Stevens-Johnson et à l'érythème polymorphe. C'est une dermatose bulleuse définit par une nécrose épidermique, atteignant plus de 30 % de la surface corporelle. Il se manifeste par des signes généraux : fièvre, dysphagie, sensations de brûlures oculaires. Des bulles et des décollements épidermiques surviennent dans les 1 à 2 jours. Une atteinte des muqueuses respiratoires, digestives, buccales et/ou vaginales sont presque toujours associées. Il est d'origine exclusivement médicamenteuse, survenant 7 à 21 jours après le début de la prise médicamenteuse. Les médicaments les plus souvent impliqués sont les antibiotiques sulfamidés, antiépileptiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que la viramune ou névirapine, antirétroviraux. Le syndrome de Lyell est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. La plus grande incidence chez les personnes âgées est probablement due au plus grand nombre de médicaments qui leur sont prescrits. Le diagnostic nécessite une hospitalisation d'urgence en raison d'une mortalité élevée (20 à 70 % suivants les études) par insuffisance rénale, défaillance cardiaque ou complications similaires à celles des grands brûlés (pertes protéiques, infections).). Ses indications sont discutées :
- uniquement en cas d'atteinte fœtale prouvée (amniocentèse) pour certains,
- d'emblée pour d'autres, surtout dans les séroconversions du 3e trimestre.
- Surveillance pédiatrique très prolongée avec exploration néonatale (notamment oculaire) et traitement à discuter dès la naissance.
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