La radiographie pelvimétriqueDéfinitionRadiographie pelvimétrique ou radiopelvimétrie : Examen radiologique effectué par radiographie ou scanner, qui permet de mesurer les dimensions des os du bassin de la femme et plus particulièrement du cylindre osseux dans lequel le bébé va passer pour naître, afin de déterminer si une naissance par voie basse sera possible, en fonction de la position intra-utérine et du poids du fœtus. (voir radiopelvimétrie) fréquemment prescrite apporte au fœtus une dose moyenne pour 2 clichés de 7,65 mGy. Actuellement, on utilise le scanner qui est plus précis et irradie 10 fois moins d'où des risques négligeables.
Les radiographies accidentelles surviennent le plus souvent lors d'UIV de lavement barytéDéfinitionExamen radiologique qui donne la possibilité de visualiser le gros intestin grâce à une radiographie effectuée après préparation par de la baryte (produit de contraste injectée dans le colon). Cet examen se pratique de moins en moins depuis la généralisation de la coloscopie. , rachis lombo-sacré, TOGD, HSG (voir hystérosalpingographie), et ASP. Les doses absorbées par le fœtus n'ont jamais pu être calculées précisément, et l'on indique plutôt des doses délivrées aux ovaires ou à l'utérus :
Les irradiations radiothérapiques peuvent être importantes cependant possibles au-delà du 3e mois en cas d'extrême nécessité.
La médecine nucléaire utilise de nombreux produits pour exploration. Par exemple, un mCu de technétium 99DéfinitionÉlément chimique de symbole Tc et de numéro atomique 43. Il est l'élément le plus léger ne possédant pas d'isotope stable. Les propriétés chimiques de ce métal de transition radioactif de couleur gris métallique, rarement présent dans la nature, sont intermédiaires entre celles du rhénium et du manganèse. Il a été le premier élément chimique produit artificiellement. Le technétium est aussi le plus léger des éléments découverts par création artificielle. Le technétium 99 (99Tc), un isotope de longue durée de vie, est une source de particules bêta. délivre en moyenne 0,17 mGy aux gonades, et un mCu d'iode 131DéfinitionÉlément radioactif dont la période est très courte (8,02 jours). Il est donc extrêmement radioactif. Très utilisé à petite dose, notamment pour des applications médicales, c'est un des produits de fission les plus redoutés lorsqu'il est relâché par accident dans l'environnement, car il se concentre dans la thyroïde. En médecine, l'iode 131 sert d'abord à l'étude du fonctionnement de la thyroïde, puis au traitement des hyperthyroïdies et des cancers de la thyroïde. : 1,8 mGy.
En général, les doses délivrées pour les explorations courantes se situent autour de 0,1 mGy. La précaution est de n'injecter que les doses de radioactivité minimum, et de choisir le radioisotopeDéfinitionRadioisotope ou radionucléide ou radioélément : Atome dont le noyau est instable et donc radioactif. Cette instabilité peut être due à un excès de protons, de neutrons ou des deux. Les radioisotopes existent naturellement mais peuvent aussi être produits artificiellement par une réaction nucléaire. Lors d'une catastrophe nucléaire (telle que la catastrophe de Tchernobyl) ou lors d'une explosion atomique (telle qu'un essai nucléaire), une grande quantité de radionucléides sont propulsés dans l'atmosphère, se propagent autour du globe terrestre et retombent plus ou moins rapidement sur le sol. qui délivre la dose minimum et la plus courte possible.
L'irradiation professionnelle : la limite annuelle pour le personnel féminin en âge de procréer est de 0,005 Gy, avec une limite trimestrielle à 0,0125 Gy. Pour une femme enceinte, la dose pour 9 mois doit être inférieure à 0,01 Gy. Il est important que la grossesse soit déclarée précocement afin que l'intéressée ne soit pas maintenue à un travail en zone contrôlée qui l'expose à une irradiation de l'abdomen.