Les thyroïdites chroniques sont fréquemment responsables d’un goitre ferme, notamment dans la forme thyroïdite de Hashimoto (figure 14.5, et photo 42, thyroïdien avec tendance à l’hypothyroïdie ;
En dehors de la forme atrophique, toutes les autres thyroïdites (thyroïdites silencieuses d’origine auto-immune, développées ou non dans le post-partum, thyroïdites subaiguës de De Quervain réactionnelles à une maladie virale, thyroïdite chronique fibreuse de Riedel) sont susceptibles de donner un goitre ; rappelons aussi la maladie de Basedow (cf. chapitres 16 : « Hyperthyroïdie », et 17 : « Hypothyroïdie »).
Rarement, le goitre est une conséquence d’une anomalie de l’hormonosynthèse par diverses anomalies moléculaires (transporteur de l’iode, TPO, Tg, pendrine), parfois responsables d’une hypothyroïdie ou d’un tableau plus complexe dans les résistances aux hormones thyroïdiennes.