5  -  Autres pathologies thyroïdiennes révélées par un goitre


Les thyroïdites chroniques sont fréquemment responsables d’un goitre ferme, notamment dans la forme thyroïdite de Hashimoto (figure 14.5, et photo 42, thyroïdien avec tendance à l’hypothyroïdie ;

  • d’un dosage des anticorps anti-thyroperoxydases (TPO), marqueurs de la maladie ;
  • d’une échographie qui montre un aspect hétérogène et hypoéchogène pseudonodulaire.

En dehors de la forme atrophique, toutes les autres thyroïdites (thyroïdites silencieuses d’origine auto-immune, développées ou non dans le post-partum, thyroïdites subaiguës de De Quervain réactionnelles à une maladie virale, thyroïdite chronique fibreuse de Riedel) sont susceptibles de donner un goitre ; rappelons aussi la maladie de Basedow (cf. chapitres 16 : « Hyperthyroïdie », et 17 : « Hypothyroïdie »).

Rarement, le goitre est une conséquence d’une anomalie de l’hormonosynthèse par diverses anomalies moléculaires (transporteur de l’iode, TPO, Tg, pendrine), parfois responsables d’une hypothyroïdie ou d’un tableau plus complexe dans les résistances aux hormones thyroïdiennes.

Fig. 14.5. Aspect échographique d’une thyroïdite de Hashimoto
a – Coupe transverse à gauche.
Fig. 14.5. Aspect échographique d’une thyroïdite de Hashimoto
b – Coupe longitudinale au milieu.
Photo 42
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