Les diagnostics différentiels les plus courants sont envisagés par ordre de fréquence et selon la topographie.
Principaux diagnostics différentiels pour une stomatite érythémateuse ou un muguet
Diagnostics différentiels pour une perlèche
Principes
Il est indispensable de rechercher les facteurs favorisants et, dans la mesure du possible, de les éradiquer, un traitement antifongique seul ne permettant pas d’obtenir une guérison durable.
Le traitement des candidoses est en règle générale local, excepté dans certaines formes récidivantes ou graves ou étendues qui nécessitent l’utilisation d’un antifongique systémique.
En raison de l’excellente activité antifongique, des traitements courts de quinze jours sont habituellement suffisants.
Facteurs favorisant les candidoses cutanéomuqueuses
Voie locale
On peut utiliser l’amphotéricine B (Fungizone®, suspension buvable), la nystatine (Mycostatine®, suspension buvable ou ovules gynécologiques), le miconazole (Daktarin®, gel buccal) à garder en bouche le plus longtemps possible et à distance des repas, l’action de ces antifongiques étant due à leur contact avec les levures. Des soins de bouche avec une solution alcalinisante (bicarbonate de sodium à 14 %) sont à conseiller avant chaque administration d’un antifongique.
Voie générale
La voie générale est choisie en deuxième intention, en cas d’inefficacité, de récidives, de faible observance (mauvais goût, troubles gastro-intestinaux, intolérance) ou de formes graves ou étendues survenant dans un contexte de déficit immunitaire génétique ou acquis.
Le fluconazole (Triflucan®, 100 mg par jour pendant une semaine) est l’antifongique systémique de choix et est très bien toléré. Candida albicans est exceptionnellement résistant à cette molécule.