4  -  Outils méthodologiques


1) Les éléments médicaux


• Objectifs, techniques utilisées.
• Qualité de vie.

2) Préférences du patient

• Degré d’autonomie.
• D’où vient sa position.
• Environnement.

3) Préférences des soignants

Fondées sur des objectifs, sur d’autres possibilités :
• Personnelles.
• Conviction.
• Professionnelles.

4 ) Eléments de contexte

• Légal.
• Économique et financier.
• Sociologique.
• Culturel.
• Dimension collective, sociale (handicap).

Les forces et limites du « principlisme »

FORCES

• Aide à la réflexion.
• Permet un dialogue.
• Facilite la mise à distance des émotions.
• Autorise une démarche « opérationnelle ».
• Un bon support pour la restitution.

FAIBLESSES

• Complexité des concepts et difficulté à ne pas les hiérarchiser subjectivement.
• Ne permet pas toujours de répondre à des questions éthiques, confrontation au réel.
• Contextualisation en terme de temporalité et de perception de la réalité.
=> Intérêt des consultations d'éthique clinique :
    • Casuistique
   • Pragmatique
   • Contextualisée
   • Consultation préalable à la discussion (soignant – non-soignant)
   • Discussion multidisciplinaire (soignants, philosophes, psychologues, sociologues, juristes, économistes, usagers…)

La demande de consultation d'éthique clinique est faite par les parents; ils sont vus séparément et en couple afin de juger du = caractère « libre » de la demande; ils sont considérés « capables ». Au niveau de l’autonomie, la demande concerne toutefois une tierce partie…

Conclusion

Cette démarche conduit inexorablement « avec courage et prudence » :

  • À travailler dans un « va et vient » incessant entre principes et expériences, ' une opposition et une co-implication de l’éthique et de la morale’.
  • À entendre le questionnement des personnes malades, des proches, des soignants en situation :
    • de souffrance ;
    • de tension ;
    • de désespérance.

L’éthique c’est la « vie revisitée »

  • À cheminer avec difficulté non pas entre « le bien et le mal » mais entre « le mal et le pire ».
  • Une confiance en l’être humain, en l’avenir.
  • Jugement prudentiel en situation.
  • Une méthode plurale, fondée sur l’analyse réflexive.
  • Pari du sens: « non d’un sens déjà là… mais d’un sens à avérer, toujours au devant de soi » (Paul Ricoeur, 1990).
  • Réflexion comme une forme d’engagement dans la cité.
  • « Soi-même comme un autre » (autre que moi et non autre moi).
5/5