Ce sujet n'apparaît pas en tant que tel mais est à connaître. Il est rattaché aux items suivants :

•109 : Pathologie respiratoire professionnelle
•157 : Tumeurs du poumon, primitives et secondaires
•312 : Épanchement pleural

1  -  Prérequis


L'espace pleural est une cavité virtuelle délimitée par deux feuillets (les plèvres à la surface des tissus sous-jacents) : la plèvre pariétale/médiastinale bordant la cavité thoracique/médiastin, et la plèvre viscérale tapissant la surface du parenchyme pulmonaire. Macroscopiquement, elles présentent un aspect lisse, rosé, fin, avec une vascularisation sous-pleurale bien visible (figure 1a).

Figure 1a et b : Vues de la plèvre en vidéothoracoscopie. (a) Plèvre normale, lisse, rosée avec vascularisation sous-pleurale bien visible. (b) Mésothéliome avec multiples nodules au sein d'une plèvre blanchâtre, épaissie

Ces plèvres sont bordées par une monocouche de cellules mésothéliales. Ce sont des séreuses comme le péritoine, le péricarde et la vaginale testiculaire.

À l'état physiologique, le liquide pleural (5 mL en permanence qui humidifie la cavité) est principalement produit par la plèvre pariétale et est réabsorbé simultanément par les lymphatiques situés entre les cellules mésothéliales de la plèvre pariétale et médiastinale (cela représente un débit de production/réabsorption d'environ 100 mL/jour).

Un épanchement pleural est presque toujours pathologique, et il résulte soit d'un excès de production soit d'un défaut de réabsorption, voire les deux.

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