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Le diagnostic de décompensation d’une IRC réalisée, il faut hospitaliser le patient avec une ambulance médicalisée et une oxygénothérapie. À l’hôpital, les deux examens complémentaires fondamentaux sont initialement les gaz du sang et la radiographie thoracique.
Les gaz du sang artériel
montrent une hypoxémie qui peut être sévère, inférieure à 6 kPa (45 mmHg), engageant le pronostic vital, presque toujours une hypercapnie au-delà de 6 kPa, des taux de bicarbonates élevés supérieurs à 30 mmol/L, et un pH acide inférieur à 7,35.
La radiographie thoracique
est un élément clé de l’enquête étiologique. Elle révèle les stigmates de l’IRC (distension thoracique, séquelles de tuberculose, cyphoscoliose, etc.) et parfois la cause de la décompensation (pneumonie, pneumothorax, subœdème pulmonaire, etc.).
Il est habituel de réaliser aussi un ECG, qui peut montrer les divers aspects du cœur pulmonaire chronique et dans un quart des cas une fibrillation auriculaire. Il peut exister une élévation modérée de l’urée et bien moindre de la créatinine, traduisant le caractère fonctionnel de l’insuffisance rénale, une élévation des ASAT, ALAT et une chute du taux de prothrombine, traduisant le foie cardiaque aigu. Il n’existe pas systématiquement de polyglobulie. Les examens initiaux seront également orientés par l’anamnèse : hémocultures, sérologie virale, etc.