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• Cours
  • Contenu
    • 1 - Mycètes agents de mycoses
      • 1.1 - Filamenteux
      • 1.2 - Levuriformes
      • 1.3 - Dimorphiques
      • 1.4 - Les inclassables
    • 2 - Pouvoir pathogène des champignons
      • 2.1 - Champignons adaptés au parasitisme
      • 2.2 - Champignons opportunistes commensaux habituel de l’Homme (microbiote)
      • 2.3 - Champignons opportunistes d’origine exogène
    • 3 - Classification des mycoses

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3  -  Classification des mycoses

Pour la dénomination de ces mycoses, le nom de l’infection fongique dérive habituellement du nom du champignon (du genre) en lui ajoutant le suffixe « -ose ». Ainsi, la pathologie à Candida se dénomme : candidose ; à Aspergillus : aspergillose ; à Fusarium : fusariose, etc. Dans certains cas, devant l’augmentation du nombre d’espèces incriminées dans la pathologie fongique (moisissures de l’environnement), l’utilisation d’un terme regroupant des ensembles est aujourd’hui admise (par exemple, mucormycoses : champignons à filaments non cloisonnés). Parfois, la dénomination de la mycose dérive du nom de la partie du corps atteinte. Ainsi, pour les mycoses de la peau ou du derme, on utilise la terminologie dermatomycose, pour l’ongle celle d’onychomycose, pour des lésions du conduit auditif celle d’otomycose, etc. De même, le nom traditionnel de certaines mycoses est toujours d’actualité. Ainsi, on continue de nommer les mycoses des pieds à dermatophytes et/ou à Candida : les « pieds d’athlète ». Il en est de même pour le mot « teigne », très largement usité, qui définit le parasitisme fongique des cheveux mais aussi de la barbe, de la moustache et des poils en général. En pratique médicale, il convient aussi de distinguer (tableaux C1 et C2) : les mycoses cosmopolites, pouvant être rencontrées dans tous les continents ou toutes les latitudes, des mycoses spécifiquement retrouvées en milieu tropical dans des zones bioclimatiques précises ; les mycoses externes cutanées et sous-cutanées, en général bénignes, des mycoses profondes ou systémiques ou disséminées, souvent sévères, survenant dans un contexte d’immunosuppression.

* Mycoses rares ou prédominantes en zone tropicale, exceptionnellement opportunistes, ne faisant pas l’objet d’un chapitre particulier.

* Mycoses prédominant en zone tropicale, exceptionnellement opportunistes, ne faisant pas l’objet d’un chapitre particulier.