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Dépistage des signes évocateurs de malvoyance
Les signes alarmants sont :
- une errance du regard ;
- une incoordination oculaire ;
- un strabisme convergent ou divergent ;
- un nystagmus ;
- une pupille blanche (leucocorie) ;
- une opacité cornéenne ;
- une anomalie pupillaire ;
- une anomalie de taille de la cornée (microphtalmie, mégalocornée du glaucome congénital) ;
- un signe digito-oculaire ;
- une malformation palpébrale.
Pourront ainsi être dépistés :
- les leucocories de diverses étiologies telles que la cataracte congénitale, le rétinoblastome, etc. ;
- le glaucome congénital : affection rare, mais grave ;
- les malformations oculaires : microphtalmies, anophtalmies, colobome de l’iris et/ou colobome choriorétinien, aniridie (absence congénitale de l’iris, qui peut s’associer à une tumeur de type néphroblastome ou gonadoblastome, d’où l’indication d’une échographie abdominale systématique) ;
- les infections maternelles transmises au fÅ“tus soit de façon transplacentaire soit lors du passage par la filière génitale ;
- la maladie des enfants secoués ou battus (présence d’hémorragies rétiniennes) ;
- la rétinopathie des prématurés si l’enfant est prématuré en sachant qu’il y a plus de risques de développer une anisométropie, un strabisme ou une amblyopie.
L’indifférence visuelle ou désintérêt peut correspondre à un simple retard de maturation ou à une cécité congénitale organique : hérédodégénérescence rétinienne ou atrophie optique congénitale.
Examens ophtalmologiques obligatoires chez l’enfant
Recherche d’un strabisme, d’un nystagmus, d’une anomalie organique ou d’un trouble du comportement visuel :
• examen au 8e jour : recherche d’une anomalie organique ;
• examen au 2e mois ;
• examen au 4e mois ;
• examen au 9e-12e mois ;
• examen au 24e mois (âge préscolaire).
Bilan ophtalmologique entre 3 et 6 ans (de la maternelle à l’entrée au CP).
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