4  -  Dépistage des signes évocateurs de malvoyance


Les signes alarmants sont :

  • une errance du regard ;
  • une incoordination oculaire ;
  • un strabisme convergent ou divergent ;
  • un nystagmus ;
  • une pupille blanche (leucocorie) ;
  • une opacité cornéenne ;
  • une anomalie pupillaire ;
  • une anomalie de taille de la cornée (microphtalmie, mégalocornée du glaucome congénital) ;
  • un signe digito-oculaire ;
  • une malformation palpébrale.

Pourront ainsi être dépistés :

  • les leucocories de diverses étiologies telles que la cataracte congénitale, le rétinoblastome, etc. ;
  • le glaucome congénital : affection rare, mais grave ;
  • les malformations oculaires : microphtalmies, anophtalmies, colobome de l’iris et/ou colobome choriorétinien, aniridie (absence congénitale de l’iris, qui peut s’associer à une tumeur de type néphroblastome ou gonadoblastome, d’où l’indication d’une échographie abdominale systématique) ;
  • les infections maternelles transmises au fÅ“tus soit de façon transplacentaire soit lors du passage par la filière génitale ;
  • la maladie des enfants secoués ou battus (présence d’hémorragies rétiniennes) ;
  • la rétinopathie des prématurés si l’enfant est prématuré en sachant qu’il y a plus de risques de développer une anisométropie, un strabisme ou une amblyopie.

L’indifférence visuelle ou désintérêt peut correspondre à un simple retard de maturation ou à une cécité congénitale organique : hérédodégénérescence rétinienne ou atrophie optique congénitale.

Examens ophtalmologiques obligatoires chez l’enfant

Recherche d’un strabisme, d’un nystagmus, d’une anomalie organique ou d’un trouble du comportement visuel :

• examen au 8e jour : recherche d’une anomalie organique ;
• examen au 2e mois ;
• examen au 4e mois ;
• examen au 9e-12e mois ;
• examen au 24e mois (âge préscolaire).

Bilan ophtalmologique entre 3 et 6 ans (de la maternelle à l’entrée au CP).

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