2  -  Traumatismes perforants


Des plaies directes du globe oculaire peuvent être observées au cours d’accidents de la voie publique (cause devenue rare avec les pare-brises actuels), d’accidents du travail ou d’accidents domestiques.

Il s’agit parfois de plaies évidentes, larges, de mauvais pronostic, se compliquant très fréquemment de décollement de rétine ou d’atrophie du globe oculaire avec une cécité complète définitive.

Ailleurs, il s’agit de plaies de petite taille, de meilleur pronostic :
petites plaies cornéennes qui peuvent s’associer à des lésions de l’iris ou du cristallin – cataracte d’apparition précoce et d’évolution rapide par plaie du cristallin,
• ou petites plaies sclérales.

Le risque est de méconnaître la plaie en absence d’un examen soigneux, notamment de méconnaître une plaie sclérale masquée par une hémorragie sousconjonctivale : dans certains cas, une exploration chirurgicale peut être indiquée.

Le risque est également de méconnaître un corps étranger intraoculaire : au moindre doute doivent être pratiquées des radiographies à la recherche d’un corps étranger intraoculaire, leur méconnaissance pouvant avoir des conséquences graves (voir ci-après "Corps étrangers").

Figure 9 : Plaie de conrée post-traumatique
Figure 10 : Petite plaie cornéosclérale (flèche)
Figure 11 : Importante cicatrice de traumatisme perforant en temporal supérieur de la macula
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