⇒ Oxydation périphérique du glucose (figure 4)
Après charge orale de glucose, le débit d’oxydation maximal, quelle que soit la quantité de glucose ingéré, est de 4 mg/kg/min ; cette augmentation est liée à l’oxydation du glucose au niveau des tissus insulino-dépendants (muscles) grâce à la présence d’insuline. Celle-ci agit par deux mécanismes.
Le contrôle de l’oxydation du glucose dépend de 3 enzymes : enzymatiques sont régulés par la production d’ATP intra-cellulaire (PFK1 et PDH), ou par le G6P (HK). Lorsque les acides gras sont oxydés, la production d’ATP qui en résulte va donc inhiber la PFK1 et la PDH et l’augmentation du G6P qui en résulte inhibe l’hexokinase.
En présence d’une augmentation de la disponibilité en acides gras (obésité), la compétition entre les substrats diminue l’oxydation du glucose, même en présence d’insuline.
⇒ Stockage du glucose
La forme de stockage du glucose est principalement le glycogène. La lipogenèse à partir du glucose (lipogénèse de novo) est minime dans les conditions physiologiques.
Glycogène
Le glycogène est stocké dans le foie et dans le muscle. Les réserves de l’organisme en glycogène sont, en fait, très limitées (70 g dans le foie, 150-300 g dans le muscle). La synthèse du glycogène dans le foie peut être réalisée selon la voie directe : Glucose – Glucose 6P – Glucose 1P – UDP glucose – Glycogène. Le métabolisme du glycogène est contrôlé par la glycogène-phosphorylase et le glycogène synthétase. Dans le foie, le glucose associé à l’insuline est le principal élément régulateur.
Dans le muscle, l’insuline stimule la synthèse du glycogène en activant la glycogène synthétase. Cette action de l’insuline est ici indépendante de la présence du glucose.
Lipogénèse
La biosynthèse des acides gras est réalisée à partir de l’acétyl CoA dans le foie et dans le tissu adipeux. Chez l’homme, il est plus probable que la lipogenèse d’origine glucidique soit principalement hépatique, le tissu adipeux servant surtout au stockage des triglycérides. En fait, la lipogenèse à partir du glucose n’est observée in vivo qu’en cas d’alimentation très riche en glucides et d’hyperinsulinisme
Les acides aminés arrivant au foie sont :