1  -  Rappels physiologiques

  • La prévention et le traitement de l’ostéoporose ne peuvent être envisagés sans un apport satisfaisant en calcium car celui-ci est le composant majeur de la fraction minérale du tissu osseux, le cristal d’hydroxyapatite.
  • Au cours de la croissance, l’accrétion du calcium dans le squelette varie selon le stade. Au moment du pic de croissance pubertaire, l’accrétion calcique quotidienne est en moyenne de 280 mg chez la fille et de 350 mg chez le garçon. Sachant qu’à ce stade de la croissance, le coefficient d’utilisation digestive du calcium (fraction de la ration calcique alimentaire finalement absorbée) est de 30%, cela signifie que les apports calciques alimentaires quotidiens doivent être d’au moins 1g pour couvrir les besoins de la croissance squelettique.
  • Chez le sujet âgé, survient très souvent un hyperparathyroïdisme réactionnel à la diminution de la « disponibilité » en calcium et en vitamine D résultant du vieillissement (diminution des capacités d’absorption intestinale du calcium, diminution des apports calciques alimentaires, diminution de la synthèse cutanée de la vitamine D et diminution de l’exposition au soleil).
  • Chez l’adulte, homme ou femme, les apports calciques alimentaires doivent être d’environ 1 g/j pour assurer l’équilibre de la balance calcique. Si l’objectif est d’augmenter la masse osseuse, les apports doivent alors être supérieurs à 1 g/j.
  • Les apports protéiques alimentaires influencent la production d’IGF 1 qui exerce une action positive sur la formation osseuse. La concentration sérique d’IGF 1 est souvent abaissée chez les sujets âgés victimes de fractures ostéoporotiques. Ces sujets sont très souvent dénutris et leurs apports protéiques quotidiens sont inférieurs à 0,7 g/kg de poids corporel. Chez l’adulte, il existe une corrélation positive entre la consommation de protéines animales et les densités minérales osseuses de la hanche et du rachis lombaire.
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