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Prélèvements à réaliser
La mise en évidence directe du pathogène peut être faite au niveau de l’arbre respiratoire lui-même ou dans certains cas « à distance » de l’arbre respiratoire. Pour certains pathogènes, il existe un diagnostic indirect : la sérologie.
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Prélèvements au niveau de l’arbre respiratoire
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Prélèvement au niveau des voies respiratoire hautes (naso-pharynx)
Certains pathogènes infectent tout l’arbre respiratoire et peuvent être présents au niveau du naso- ou de l’oro-pharynx. Lorsque ces pathogènes n’appartiennent pas à la flore commensale (pathogène strict), leur recherche directe qui doit être spécifiée peut être réalisée sur un simple prélèvement naso-ou oro-pharyngé (écouvillon ou aspiration) :
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L’écueil majeur+++ du prélèvement des voies respiratoires basses
L’écueil majeur+++ du prélèvement des voies respiratoires basses en bactériologie est sa contamination par la flore commensale oro-pharyngée. Pour optimiser son rendement cette contamination doit être minimale++ et son interprétation repose sur une analyse quantitative des cultures (sauf si le pathogène est un pathogène strict comme le bacille tuberculeux).
Certains pathogènes peuvent être recherchés par PCR ou par culture ou les deux (cf fiches synoptiques) ou encore par des tests rapides (TDR Grippe).
Plusieurs prélèvements pulmonaires possibles :
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Examen cyto-bactériologique du crachat (ECBC) : souvent contaminé par la salive
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Aspiration endotrachéale (ou bronchique) : risque de contamination par flore salivaire
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Prélèvement distal protégé et le brossage au cours d’une fibroscopie ;
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Liquide de lavage broncho-alvéolaire (LBA) au cours d’une fibroscopie.
Le résultat de l’examen direct réalisé au cours d’un LBA est d’une plus grande importance comparée à celui d’un ECBC. Dans ce dernier cas, une flore monomorphe présente un intérêt diagnostique.
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Prelèvements « à distance » de l’arbre respiratoire
- Hémocultures : Dans les cas de pneumopathies graves, il y peut y avoir une bactériémie. On peut donc réaliser des hémocultures (3 hémocultures aéro-anaérobies à au moins 1 h d’intervalle).
- Ponction pleurale : peut permettre de documenter l’étiologie de la pneumopathie.
- Antigènes urinaires par immuno-chormatographie : en cas de suspicion de pneumocoques, légionelles+++.
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Diagnostic indirect
Sérologie (Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae, Coxiella burnetii), intra-dermo-réaction, test interferon in vitro (tuberculose).
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