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Diagnostiquer un AVC
Le diagnostic d’AVC repose en règle sur la clinique (déficit neurologique focalisé d’apparition brutale), le diagnostic de la nature de l’AVC repose sur l’imagerie cérébrale. Le tableau clinique est à début brutal, et peut secondairement évoluer en fonction de l’oedème cérébral ou de l’extension de l’hémorragie.
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L’anamnèse (patient ou son entourage)
précise:
- L’heure de survenue et le mode d’installation du déficit,
- Le ou les déficits initiaux et leur évolution,
- Les éventuels signes d’accompagnement ou les symptômes anormaux dans les jours ou semaines précédents (déficit transitoire, céphalée inhabituelle),
- Le contexte : antécédents cardio-vasculaires et facteurs de risque d’athérosclérose, traitement(s) en cours (en particulier anti-thrombotiques) ; traumatisme cervical ou crânien ; fièvre, infection ORL ; prise de toxique ; état général du patient avant l’accident.
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L’examen
L’examen neurologique confirme le déficit, en précise la topographie et cerne le territoire atteint.
Schématiquement (Cf tableaux Ia, Ib)
- déficits sensitifs ou moteurs unilatéraux, aphasie et cécité monoculaire transitoire, et plus encore leur association (syndrome optico-pyramidal, déficit brachio-facial, trouble du langage + déficit du membre supérieur dominant) sont le fait d’un déficit carotidien,
- instabilité ou ataxie aigue, troubles visuels, sensitifs ou moteurs bilatéraux ou alternes sont évocateurs d’un déficit vertébro-basilaire.
- l’association de céphalées d’apparition sub aigue, de deficits neurologiques focaux à bascule et de crise d’épilepsie partielles est évocatrice d’une thrombose veineuse cérébrale.
- La présence précoce de céphalées, de troubles de la vigilance, de nausées et vomissement est évocatrice d’un accident hémorragique
Vertiges, perte d’équilibre, diplopie, dysarthrie, trouble de la déglutition, syndrome confusionnel ne sont en règle pris en compte qu’associés à l’un des symptômes précédents. Isolés, ils relèvent très souvent d’un autre mécanisme que l’ischémie cérébrale. Il en est de même des symptômes non focaux.
L’examen cardio-vasculaire et l’examen général précisent le contexte étiologique.
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