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Les myofibrilles s'organisent des cylindres disposés parallèlement et présentant une striation périodique caractérisée par l'alternance de bandes sombres A (anisotropes) et de bandes claires I (isotropes). La partie centrale des disques I est marquée par la strie Z. La zone plus claire qui apparaît au milieu du disque A est la strie H elle même centrée par la ligne M.
L'élément répétitif et fonctionnel de base est le sarcomère délimité par deux stries Z.
Le réticulum sarcoplasmqiue est un réticulum lisse disposé en tubules longitudinaux dont l'extrémité est dilatée en regard de la jonction disque A - disque I. Les tubules sont reliés les uns aux autres par des tubules transversaux en regard des stries Z.
Le système T est un ensemble de canalicules transversaux qui sont des invaginations tubulaires de la membrane plasmique entourant les myofibrilles aux jonctions bande A-bande I. A ce niveau, le système T, associé aux extrémités dilatées du réticulum, forme les triades. La lame basale passe en pont au dessus des système T .
Les mitochondries sont nombreuses, entre les myofibrilles et sous la membrane plasmique. Elles assurent l'énergie nécessaire à la cellule.
Le glycogène est relativement abondant, apparaissant sous la forme de particules dispersées dans les bandes de sarcoplasme.
Myofilaments fins
Les myofilaments fins ont un diamètre de 8 nm et sont composés principalement d'actine : chaque filament (actine F) est formé par la polymérisation de nombreuses molécules d'actine globulaire (actine G)4.
Ces myofilaments sont fixés deux par deux par leur extrémité caudale sur les stries Z à de l'alpha-actinine et forment une hélice sur laquelle se logent des molécules de tropomyosine (protéine longue en forme de bâtonnet qui s'enroule autour d'un filament d'actine pour le stabiliser et le raffermir) et des complexe de troponine (complexe composé de trois polypeptides différents fixé sur la tropomyosine).
Myofilaments épais
Les filaments épais de myosine sont constitués par l'association de 200 à 300 molécules de myosine native. Chaque molécule a un poids moléculaire d'environ 470 000 daltons et présente une longueur de 140 à 170 nm. Chaque molécule est composée de deux chaînes lourdes en forme de club de golf dont les queues s'enroulent l'une autour de l'autre et de quatre chaînes légères fixées sur les têtes des chaînes lourdes. Plusieurs molécules se rassemblent en rangées régulières pour former le filament.
Protéines accessoires
Le fonctionnement du muscle squelet-tique dépend de l'alignement précis des myofilaments d'actine et de myosine dans la myofibrille. Ceci est permis grâce à des protéines qui lient entre eux les myofilaments et leur confère l'élasticité nécessaire qui leur permet de retrouver leur forme initiale après la contraction7 :o L'alpha-actinine qui est située sur la strie Z
Protéines du sarcolemme
Différentes protéines jouent un rôle important dans les relations entre le cytosquelette des cellules musculaires et la matrice extra-cellulaire :
La contraction musculaire se traduit par un raccourcissement des "fibres" musculaires qui est visible uniquement au niveau des bandes I alors que les disques sombres gardent une longueur constante7 (7) Grignon G., Tissus musculaires. Cours d'Histologie. Paris : Ellipses ; 1996. . Lors de la contraction musculaire, les myofilaments d'actine glissent entre les myofilaments de myosine. Ce mouvement est commandé par les têtes des molécules de myosine qui se lient puis se détachent de la molécule d'actine et "marchent" ainsi sur les filaments d'actine 4. Le déplacement de la myosine sur l'actine est possible grâce à l'hydrolyse de molécules d'ATP.
La régulation de la contraction musculaire est réalisée par les molécules associées à la molécule d'actine : la tropomyosine, au repos masque le site de la liaison actine - myosine ; la libération de ce site est sous l'influence des ions Ca++ initialement contenus dans les citernes du réticulum sarcoplasmique. L'influx nerveux, provoque une dépolarisation de la membrane plasmique qui s'étend le long des membranes du système T puis est transférée au réticulum par l'intermédiaire des triades. La dépolarisation du réticulum provoque la libération du Ca++ qui active la contraction musculaire5 (5) Poirier J, Ribadeau-Dumas JL., Les tissus musculaires. Histologie. Paris : Masson ; 1993. .