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Diagnostic clinique d’une IGH non compliquée
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1
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Interrogatoire
L’interrogatoire :
- précise la date des dernières règles, les antécédents médicaux et chirurgicaux (appendicectomie), les antécédents gynécologiques et obstétricaux (parité) ;
- recherche les facteurs de risque : femme jeune, notion de changement récent de partenaire, antécédents d’IST ou d’IGH, urétrite chez le partenaire, notion de gestes endo-utérins.
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2
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Symptomatologie
Il s’agit :
- de douleurs pelviennes récentes aux caractéristiques cliniques très variables (localisation, intensité…). Les dyspareunies sont fréquentes ;
- de leucorrhées anormales ;
- parfois de métrorragies ;
- de signes fonctionnels urinaires : pollakiurie, brûlures mictionnelles ;
- un syndrome infectieux, voire des signes discrets d’irritation péritonéale n’existent que dans les formes compliquées (abcès pelviens, pelvipéritonite).
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3
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Examen clinique
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3
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1
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Examen de l’abdomen
L’examen de l’abdomen relève :
- une sensibilité, une douleur limitée à l’hypogastre, parfois une défense ;
- l’absence de défense ou de contracture ;
- parfois une douleur de l’hypochondre droit (dans le cadre d’une périhépatite ou syndrome de Fitz-Hugh-Curtis) ;
- l’absence de douleurs à la palpation des fosses lombaires ; le signe de MacBurney est négatif.
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3
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Examen gynécologique
- Au toucher vaginal, on retrouve :
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