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Situations particulières
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Scintigraphies, médecine nucléaire
La médecine nucléaire utilise de nombreux produits qui sont injectés dans l’organisme et dont la durée de toxicité est très courte. La plupart ont tendance à se concentrer dans la vessie (urines) avant d’être évacués de l’organisme. En cas de nécessité (rapport bénéfice/risques), une scintigraphie est le plus souvent possible, en calculant la dose gonades (ex. : technétium 99, 1 milli Curie de technétium 99 délivre en moyenne 0,17 mGy aux gonades). En général, les doses délivrées pour les explorations courantes se situent autour de 0,1 mGy. La précaution est de n’injecter que les doses de radioactivité minimales et de choisir Ie radio-isotope qui délivre la dose minimum et la plus courte possible. Enfin, l’injection d’iode 131 radioactive est totalement proscrite car elle détruirait la thyroïde fœtale (utilisée dans les cancers de la thyroïde).
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Radiothérapie
Elle est formellement contre-indiquée du fait des doses utilisées, qui sont très élevées. Son association avec la grossesse est une situation exceptionnelle (ex. : traitement d’un cancer du sein chez une femme jeune qui ne se sait pas enceinte). En cas de radiothérapie alors que la patiente ne se savait pas enceinte, il conviendra alors de déterminer la « dose gonades » et d’aider la patiente à prendre la décision de poursuivre ou non la grossesse en fonction de celle-ci (tableaux 27.10 et 27.12). L’avis d’un Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN) est très utile dans ces cas.
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