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Le diagnostic différentiel se pose avec les autres tumeurs cutanées comme le mélanome dans les formes pigmentées.
Le CBC superficiel peut être confondu avec une plaque de psoriasis ou une dermatophytie.
La distinction entre CBC et CE est parfois difficile : intérêt (+++) de la biopsie qui permet de confirmer et de préciser le diagnostic et le type histologique.
Le CBC est formé d’amas cellulaires dermiques compacts de petites cellules basophiles à limites nettes, à disposition périphérique palissadique. Ces amas sont arrondis plus ou moins confluents entre eux. Certains peuvent être appendus à l’épiderme. Ils peuvent s’associer à une certaine fibrose du derme. Des images de différenciation (pilaire, kératinisante) sont possibles. Les formes infiltrantes ou sclérodermiformes sont associées à un stroma dense et fibreux et ont des limites imprécises. |
Les risques évolutifs des CBC sont de deux types :
• la récidive ;
• l’extension locorégionale.
Cette tumeur ne métastase jamais ni au niveau ganglionnaire ni au niveau viscéral. Il n’y a donc pas lieu de faire de bilan d’extension systématique.
Mais comme elle a un fort potentiel invasif local (= évolution purement locale) pouvant entraîner une destruction tissulaire importante, elle justifie parfois un bilan lésionnel locorégional par imagerie.
Les principaux facteurs de mauvais pronostic sont :
• la localisation à l’extrémité céphalique : en particulier le nez et les zones péri-orificielles ;
• les formes mal limitées, en particulier la forme sclérodermiforme ;
• une taille > 1cm dans les zones à haut risque ou > 2cm dans les autres zones ;
• le caractère récidivant : le risque de récidive est évalué à environ 5 à 10 %.
Le seul bilan d’extension à pratiquer est fondé sur l’examen clinique : rechercher d’autres carcinomes associés.