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Il repose sur l’application de dermocorticoïdes de niveau d’activité forte à très forte pendant 1 à 2 semaines.
Une corticothérapie générale peut être utile en cas de poussée suraiguë et/ou d’atteinte diffuse (15 à 30 mg/j pendant 3 à 7 jours puis dégression).
Les antihistaminiques sont inutiles.
En cas d’impétiginisation, une antibiothérapie générale active sur les Gram+ (pristinamycine, amoxicilline + acide clavulanique) est nécessaire, sans retarder le traitement par corticoïdes topiques.
L’éviction de l’allergène est indispensable à la guérison car il n’y a pas de possibilité de désensibilisation dans l’eczéma de contact.
L’ubiquité de certains allergènes rend leur éviction difficile et explique la chronicité de certains eczémas de contact.
Il est important d’informer les patients sensibilisés et de leur remettre des listes de produits à éviter.
Lorsque l’éviction de l’allergène est impossible, une protection vestimentaire peut être nécessaire pour éviter le contact (gants, manches longues, chaussures…).
Les eczémas de cause professionnelle justifient un arrêt de travail, la réalisation de tests épicutanés et peuvent conduire à une déclaration en maladie professionnelle indemnisable.
Il faut expliquer le cas échéant, les modalités de la prévention primaire et secondaire, individuelle et collective.
La prévention et le suivi, en milieu professionnel, reposent sur :