- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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- 1 - Diagnostic Clinique
- 2 - Diagnostic biologique
- 3 - Traitement
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Dans tous les cas, il faut :
En France, les souches de N. gonorrhoeae résistantes à la pénicilline représentent entre 10 et 30 %.
Les antibiotiques actuellement recommandés sont pour une gonococcie génitale non compliquée :
En cas d’urétrite gonococcique, il faut systématiquement associer un traitement antibiotique actif sur C. trachomatis.
Les antibiotiques efficaces sur C. trachomatis sont les cyclines, certaines quinolones et les macrolides.
Le choix de première intention est l’azithromycine (Zithromax) qui a le grand avantage d’être administrable en dose unique, à la posologie de 1g. Son inconvénient est son coût.
L’alternative est représentée par les cyclines : doxycycline (100 mg 2 fois/j pendant 7 jours) ou minocycline (100 mg/j pendant 7 jours).
Parmi les quinolones, l’ofloxacine (Oflocet) à la posologie de 300 mg 2 fois/j pendant 7 jours est la plus efficace.
Les échecs thérapeutiques sont dus à des recontaminations et surtout à une mauvaise compliance thérapeutique.
La fréquence des deux agents infectieux dans cette situation impose un traitement minute efficace sur les deux germes. On prescrira un traitement par Rocéphine, 250 mg en intramusculaire associé à du Zithromax 1 g en dose unique.
Il s’agit plus probablement d’une urétrite à C. trachomatis : Zithromax 1 g en dose unique.
Le patient doit se rendre au laboratoire pour :
Faire une ordonnance au patient avec le traitement qui ne sera effectué qu’après réalisation du prélèvement. Ce traitement sera également probabiliste car on n’attendra pas les résultats pour traiter. On prescrit un traitement par Rocéphine, 250 mg en intramusculaire associé à du Zithromax 1 g en dose unique à faire après réalisation des prélèvements.
Le degré d’urgence est moindre qu’en présence d’un écoulement.
Le patient doit se rendre au laboratoire pour :
On peut attendre les résultats des prélèvements qui permettront de confirmer ou non l’urétrite et surtout d’identifier le germe responsable. On peut également prescrire du Zithromax 1 g en dose unique après avoir fait les prélèvements.
Compte tenu des risques de complications sur le haut appareil génital, les prélèvements sont nécessaires et le traitement sera adapté au germe isolé.
Il faut revoir le patient au bout de 7 jours, vérifier la disparition des symptômes et communiquer éventuellement les résultats des examens biologiques.
En cas d’échec clinique :
Si la sérologie VIH est négative, la renouveler 2 à 3 mois plus tard.