Points essentiels
  • C. trachomatis et le gonocoque sont les deux principaux germes responsables d’urétrite. Leurs équivalents féminins, cervicites et cervicovaginites partagent la même épidémiologie et la même prise en charge diagnostique et thérapeutique.
  • L’incidence des urétrites gonococciques est en légère augmentation en France depuis 1998 mais reste bien inférieure à l’incidence des années 1980.
  • La fréquence du portage asymptomatique et son risque de transmission « à bas bruit » combinés aux complications sur le haut appareil génital féminin (grossesse extra-utérine [GEU], stérilité tubaire) font de C. trachomatis un enjeu de santé publique chez les sujets les plus jeunes.
  • Les progrès dans le diagnostic biologique avec les techniques d’amplification génique permettent des diagnostics plus rapides et plus sensibles pour le dépistage de Chlamydia trachomatis.
  • L’émergence de souches résistantes aux antibiotiques impose de réactualiser régulièrement les schémas thérapeutiques des infections à gonocoque.
  • Intérêt épidémiologique et économique d’un traitement probabiliste immédiat en prise unique (traitement minute) sans examen microbiologique pour les patients ayant une urétrite et de leurs contacts sexuels.