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A/ LES NODULES INFECTIEUX
Ce sont des abcès ou des gommes évoluant vers l'ulcération ou la fistulisation.
B/ LES NODULES REACTIONNELS
Tel l'érythème noueux qui présente une évolution ecchymotique.
C/ LES NODULES TUMORAUX
Ces lésions sont bénignes ou malignes, développées au dépens des annexes glandulaires (comme les adénomes sébacés et les pilomatrixomes), ou indépendamment des annexes (tels les pseudo-lymphomes, les sarcoïdes, les lymphomes, les mélanomes, les fibromes).
3) - Les végétations
A la différence des précédents, les lésions sont très superficielles, faisant une surélévation de plusieurs mm au moins par rapport au plan de la peau voisine. Elles sont développées dans l'épiderme dont elles représentent généralement une prolifération anormale, ou dans le derme superficiel dont elles représentent alors une exagération caricaturale des papilles.
Leur couleur est très variable, rouge ou couleur peau normale, tandis que leur surface est par définition très rugueuse, semblant formée de petits cônes parallèles, charnus ou cornés, ce qui donne dans le premier cas un aspect en framboise et dans le second l'aspect bien connu de la verrue vulgaire.
La localisation des végétations est ubiquitaire mais elles sont plus fréquentes sur les muqueuses ou autour des orifices naturels.
4) Les tumeurs cutanées peuvent en fait être représentées par toutes les sortes de lésions élémentaires, qu'il s'agisse d'ulcérations, de papules, voire de lésions érythémateuses ou érythémato-squameuses.
Ceci donne une symptomatologie très variée compte tenu de leur origine, celles-ci étant développées soit à partir de l'épiderme, soit à partir des éléments du derme (cellules dermiques, tissu fibreux, vaisseaux, nerfs, annexes…) soit à partir de cellules anormalement présentes dans la peau comme c'est le cas pour les métastases de cancers viscéraux.
Leur caractère bénin ou malin ne peut être connu du seul fait de leur évolutivité : les tumeurs stables ou au contraire très rapidement évolutives sont plutôt des tumeurs bénignes, les tumeurs malignes étant plus souvent, lentement extensives.
Le caractère douloureux est, contrairement aux idées du public, généralement significatif d'une tumeur bénigne, alors que les tumeurs malignes sont remarquablement indolores (sauf au stade terminal) mais beaucoup de tumeurs bénignes sont aussi indolores.
Il n'existe donc aucun critère sémiologique absolu qui puisse trancher entre bénignité et malignité,
Dans tous les cas où le diagnostic clinique n'est pas formel, et dans le cas ou une tumeur maligne est au moins possible, une vérification par biopsie (de préférence enlevant la totalité de la lésion) permettra un diagnostic histologique indispensable.