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2) de pustules :
Pustule (sous-cornée) avec réaction inflammatoire du derme. Ne pas tenir compte des proportions. Elles ont la même forme, et souvent le même halo rouge, que les bulles ou vésicules, mais leur contenu est d'emblée opaque, blanc pur ou verdâtre. Elles ont tendance à s'ombiliquer au bout de quelques jours et quand elles sont déchirées, forment des croûtes assez épaisses, comme dans l'impétigo.
Certaines pustules sont dites folliculaires : elles sont centrées par un poil qui émerge en leur milieu.
Les pustules fermées représentent une condition favorable pour un prélèvement bactériologique réalisé avec une pipette stérile. Certaines pustules sont stériles encore dites amicrobiennes au cours du psoriasis pustuleux ou de la maladie de Behçet.
3) de bulles :
Ce sont des soulèvements circonscrits de l'épiderme, de grande taille (supérieure à 1 cm), contenant une sérosité claire, purulente ou hémorragique.
Le diagnostic étiologique est apporté par l'histologie qui distingue :
A/ LES BULLES INTRA-EPIDERMIQUES :
Bulle intra-épidermique. Elles résultent de la perte de cohésion des kératinocytes, comme dans les pemphigus ou le syndrome de Lyell, où la bulle est très superficielle, respectant la membrane basale, et donc très fragile.
B/ LES BULLES SOUS-EPIDERMIQUES :
Bulle sous-épidermique (l'épiderme est distendu mais intact. Quelques cellules dans la bulle).
Le clivage se fait au niveau de la membrane basale, comme dans la pemphigoïde bulleuse ou les épidermolyses bulleuses acquises et héréditaires. Ici, tout l'épiderme est décollé, réalisant de ce fait des bulles plus solides.