- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Evaluations
- Votre Avis
- Ressources Enseignants
Les douleurs buccales étant parfois difficile à distinguer d’une algie faciale (traitée dans l’item 262), nous en ferons quelques rappels.
Les douleurs buccales et les algies de la face représentent un motif fréquent de consultation non seulement pour le chirurgien maxillo-facial mais également pour le médecin généraliste. Si les causes en sont nombreuses et parfois intriquées, les douleurs buccales restent majoritairement d’origine dentaire.
La cavité buccale représente le premier segment du tube digestif. Elle reconnaît comme limite (cf. fig. 2.1) :
L’innervation sensitive de la face est sous la dépendance des branches terminales du nerf trijumeau (Ve paire crânienne) composées de deux racines, l’une motrice, l’autre sensitive. Les corps cellulaires des neurones sensitifs sont localisés dans le ganglion trigéminal (ou ganglion de Gasser). Il en émerge trois branches terminales : le nerf ophtalmique (V1), le nerf maxillaire (V2) et le nerf mandibulaire (V3).
Quelques afférences sensitives empruntent le trajet du nerf facial (VIIe paire crânienne), le nerf glossopharyngien (IXe paire crânienne) et le nerf vague (Xe paire crânienne), et participent à la sensibilité de l’oropharynx (surtout de la base de langue) et aussi de la zone de Ramsay-Hunt (conque de l’oreille externe) (cf. fig. 1.14 et 1.31 au chapitre 1).
Objectifs de la démarche diagnostique devant une douleur buccale