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Définition :
Contribuer au bien être d’autrui.
Contient deux principes :
- L’action entreprise doit être bénéfique.
- Elle doit être utile, c’est à dire avoir un rapport coût-bénéfique positif :
Les risques :
Le facteur « justice » : répartition des bénéfices dans la population.
Les coûts directs :
Pour autrui.
Pour la médecine.
Pour la société.
Paternalisme = Le conflit entre bienfaisance et autonomie
Dans 95% des cas : pas de conflit : les préférences du patient sont conformes à son meilleur intérêt médical.
Dans 5% des cas, possibilité de conflit.
• Autrefois : bienfaisance > autonomie
• Aujourd’hui : autonomie>bienfaisance
Certains dénoncent un changement de paradigme : Société paternaliste. Société démocratique.
Définition :
Ne pas infliger un préjudice intentionnellement = « primum non Nocere »
Quelle différence avec le principe de bienfaisance ?
- « Faire du bien » n’est pas équivalent à « ne pas faire de mal ».
- Ne pas faire de mal est généralement plus contraignant moralement.
- Sauf exceptions : le préjudice individuel engendré par une campagne de vaccination s’efface devant le bénéfice collectif de la dite campagne.
Les deux principes entrent parfois en conflit : a-t-on le droit de programmer la mort d’un jumeau pour sauver le deuxième ?
Responsabilité médicale et préjudice :
Il y a une différence morale entre causer un préjudice de façon où non intentionnelle:cf différence entre faute médicale et aléa thérapeutique.
Des distinctions morales subtiles :
• Y-a-t-il une différence morale entre le fait d’interrompre un traitement vital et ne pas le démarrer?
• Entre le fait d’accepter de prescrire un traitement ordinaire, mais pas un traitement extraordinaire.
• Le concept du double effet
• La futilité des traitements:qu’est-ce qu’un traitement »futile »?
• Le jugement porté sur la qualité de la vie.
• Y-a-t-il une différence morale entre provoquer la mort et laisser mourir?
Questions :
• L’inégalité d’accès aux soins pose-t-elle problème sur le plan social ou moral ?
• Avantages et limites de laisser faire la loi du marché dans le domaine de la santé.
• Comment répartir les ressources équitablement ?
Justice et équité :
Définition: la justice désigne les justes règles d’attribution des ressources en santé dans une perspective d’ensemble, alors que l’équité concerne le souci de l’individu concret (en rapport aux autres).
Certains repères/règles: (1) le plus grand bien pour le plus grand nombre; (2) règle des chances égales; (3) refus de la discrimination; (4) règle de la mutualité; (5) refus des conflits d’intérêt au chevet du malade; (6) transparence des processus de choix.
Cas: quel impact pour la société du « handicap »? Quelles répercussions pour les parents? Quelles valeurs avons-nous en commun?
Quelle bioéthique ?
Bioéthique
Loi du 22 avril 2005.