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Pour les lésions pulmonaires intraparenchymateuses, la terminologie dépend de la taille de la lésion :
La stratégie diagnostique s'appuie sur :
L'obsession est de ne pas passer à côté d'une lésion maligne.
Inversement, tout nodule, même chez un sujet « à risque », n'est pas forcément un cancer.
La stratégie diagnostique s'élabore en fonction du risque de malignité (terrain, antécédent, aspect de la lésion, etc.).
Cependant, aucun argument radioclinique ne peut formellement affirmer la malignité +++. Pour le diagnostic de tumeur maligne, il y a nécessité d'une preuve histologique.
1. Fibroscopie bronchique avec biopsies pour examen anatomopathologique
Elle est systématique.
Elle peut être précédée d'un lavage bronchoalvéolaire (cf. chapitre 21, « Pneumopathie interstitielle diffuse », item 206 [120]).
Elle est plus rentable pour les lésions proximales, mais elle est faite quand même en cas de lésion distale.
Elle peut comporter des biopsies transbronchiques et des cytoaspirations ganglionnaires ou de masses péri-trachéo-bronchiques (une échoendoscopie est alors nécessaire).
2. Ponction transpariétale sous scanner et examen anatomopathologique
(Pour les lésions périphériques, se reporter au chapitre 23 « Tumeurs du poumon, primitives et secondaires », item 306 [157].)
Un prélèvement pour une étude histologique est toujours préférable à un prélèvement cytologique (la différence provient du calibre de l'aiguille, plus gros pour les prélèvements histologiques).
3. Biopsie chirurgicale avec examen anatomopathologique (sous thoracoscopie ou par thoracotomie)
Un examen extemporané peut parfois être demandé afin de s'assurer de la représentativité du matériel.
Il existe des contre-indications à la biopsie :
Exemples : aspect typique d'hamartochondrome à l'imagerie, diagnostic d'infection obtenu par d'autres moyens (tuberculose, aspergillome, abcès…).