- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Annexes
- Votre Avis
- Ressources Enseignants
1. Cancer à petites cellules
Chimiothérapie. L'anatomie pathologique n'intervient plus.
2. Cancer non à petites cellules résécable avec patient opérable
Lobectomie ou pneumonectomie avec curage ganglionnaire et examen anatomopathologique de la pièce.
Le compte-rendu anatomopathologique devra préciser les éléments suivants :
3. Cancer non à petites cellules métastatique
Le traitement dépendra de l'existence ou non d'une mutation activatrice d'EGFR (epidermal growth factor receptor).
Deux inhibiteurs réversibles spécifiques de l'activité tyrosine kinase de l'EGFR ont été développés dans le cancer du poumon : le gefitinib (Iressa®, en première ligne) et l'erlotinib (Tarceva®, en deuxième ligne). Leur efficacité est liée à la présence d'une mutation activatrice du récepteur à l'EGF au niveau des cellules tumorales. Globalement, 15 % des adénocarcinomes ont une mutation activatrice d'EGFR.
La recherche de ces mutations s'effectue au sein de plateformes de biologie moléculaire et peut être faite à partir de tissu inclus en paraffine (biopsies ayant servi au diagnostic). Elle peut être faite sur des prélèvements congelés en s'assurant auparavant qu'ils contiennent bien de la tumeur (contrôle morphologique préalable nécessaire). Le diagnostic anatomopathologique ainsi que la caractérisation moléculaire des tumeurs sont indispensables pour la prescription de ces thérapeutiques innovantes.
En l'absence de mutation activatrice d'EGFR : chimiothérapie « classique ».
D'autres cibles moléculaire sont en développement et nécessitent aussi des analyses moléculaires.