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Le cancer du poupon est le quatrième cancer en France par sa fréquence, mais il est la première cause de mort par cancer. L'espérance de vie à cinq ans est inférieure à 10 %.
La très grande majorité des tumeurs sont des carcinomes (tumeurs malignes épithéliales). On distingue les carcinomes à petites cellules des carcinomes non à petites cellules (tableau 1).
1. Carcinome épidermoïde
Carcinomes non à petites cellules (≈ 80 %) | Carcinome à petites cellules (≈ 20 % environ) |
Carcinome épidermoïde (≈ 30–40 %) Adénocarcinome (≈ 40 %), en augmentation Carcinome à grandes cellules (≈ 15 %) | Carcinome à petites cellules (≈ 20 %) |
Auparavant, le traitement était assez homogène au sein des carcinomes non à petites cellules. L'avènement des thérapies dites « ciblées » rend maintenant indispensable le sous-typage des carcinomes ainsi que l'analyse du profil mutationnel des adénocarcinomes, afin de choisir la thérapeutique la plus efficace et avec le meilleur rapport bénéfice/risque.
N.B : faire un bilan des voies aérodigestives supérieures (VADS) à la recherche d'un autre cancer, surtout s'il existe une consommation d'alcool associée ++.
2. Adénocarcinome
3. Carcinome à grandes cellules (ou cancer non à petites cellules sans autre précision)
4. Carcinome à petites cellules
N.B : le terme de neuroendocrine traduit le fait que les cellules expriment des marqueurs nerveux et produisent des hormones. Les marqueurs immunohistochimiques neuroendocrines utilisés sont CD56 (N-CAM), la synaptophysine, la chromogranine A. La NSE (neurone specific enolase) n'est plus utilisée en raison de son manque de spécificité.