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Ils dépendent du résultat de l’examen anatomopathologique des copeaux de résection.
Il faut seulement éliminer une tumeur associée des voies excrétrices supérieures par un uroscanner (uro-TDM). Le bassinet ou l’uretère sont aussi bordés d’un urothélium associé à un risque de carcinome urothélial.
L’histoire naturelle des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle permet de les traiter en première intention en conservant la vessie, par des résections successives plus ou moins complétées de BCG-thérapie ou de chimiothérapie intravésicale, plus une surveillance avec cytologie urinaire et endoscopie vésicale dont la fréquence dépend des facteurs pronostiques de la tumeur. Ceux-ci sont principalement fonction du grade (bas grade/haut grade/CIS), de la multifocalité, de leur caractère récidivant.
Il faut éliminer une tumeur associée des voies excrétrices supérieures, et :
Le traitement curatif de référence est la cystectomie totale (figure 2), avec curage ganglionnaire et dérivation des urines.
En cas de tumeur multifocale ou de CIS associé, un examen extemporané des recoupes urétérales doit être réalisé avant la réalisation de la dérivation urinaire.
Les items anatomopathologiques devant figurer dans un compte-rendu d’anatomie pathologique d’une pièce de cystectomie pour cancer de vessie (données minimales de l’INCa, 2011) sont les suivants :