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Bien que la définition d’une cirrhose soit histologique, il n’est pas toujours nécessaire d’avoir une preuve histologique pour poser le diagnostic.
S’il existe des arguments épidémiologiques, cliniques, biologiques, morphologiques (échographie hépatique, endoscopie) concordants, la PBH n’est pas nécessaire au diagnostic de certitude.
Cependant, de nombreuses cirrhoses sont compensées et asymptomatiques.
Il est important de faire le diagnostic pour une prise en charge adaptée dont un des objectifs est de dépister les complications pour les traiter à un stade précoce (dépistage du carcinome hépatocellulaire, recherche de varices Å“sophagiennes…).
En cas d’hépatite chronique C ou de co-infection VIH-VHC sans autre comorbidité, des tests dits « non invasifs » peuvent être faits en première intention.
Le principe de ces tests repose :
Les recommandations de l’HAS (2008) permettent de poser un diagnostic de cirrhose :
En dehors de ces deux situations, les tests non invasifs ne sont pas validés à ce jour, et la PBH est recommandée.
La PBH est l’examen de référence car il n’y a pratiquement pas de faux positifs (spécificité du diagnostic histologique de 99 %).
Le diagnostic histologique repose sur la mise en évidence de bandes de fibrose, d’épaisseur variable, formant des nodules avec destruction de l’architecture lobulaire normale (figure 3).
La réalisation de colorations spécifiques de la fibrose améliore les performances diagnostiques de la biopsie.
Inconvénients :
Ces faux négatifs sont en général liés à :
N.B : en cas de contre-indication à la PBH transpariétale, une PBH transveineuse peut être faite.