3.
5.
2 - Lombalgies tumorales malignes (myélome, métastase)
Les radiographies peuvent montrer : une fracture vertébrale (« tassement vertébral »), une ostéolyse (par exemple, l’aspect de « vertèbre borgne » : disparition d’un pédicule sur le cliché de face), une déminéralisation diffuse (forme décalcifiante diffuse du myélome), ostéocondensation vertébrale. Elles peuvent être normales.
Lorsqu’elles sont anormales, il existe une indication d’imagerie complémentaire par tomodensitométrie ou, surtout IRM, qui confirme les lésions, précise leur localisation, montre leurs rapports avec les tissus mous prévertébraux et intracanalaires.
Lorsque les radiographies sont normales, si le tableau clinique et/ou biologique laisse suspecter une lombalgie tumorale, on effectuera également une imagerie complémentaire.
3.
5.
3 - Lombalgies tumorales bénignes
La plus fréquente est l’ostéome ostéoïde qui se révèle par des douleurs intenses, volontiers nocturnes, évoluant par crises de quelques heures, habituellement bien soulagées par l’aspirine ou les AINS. Il se traduit radiologiquement par une ostéocondensation intense localisée à une partie d’une vertèbre, centrée dans les cas typiques par une zone claire renfermant un îlot dense (image « en cocarde » du nidus). La scintigraphie osseuse montre une hyperfixation localisée intense et la TDM précise la lésion. Seule l’exérèse du nidus (chirurgicale ou percutanée) permet la guérison définitive.
Plus rarement il s’agit d’un neurinome, d’un méningiome ou d’un angiome vertébral.
3.
5.
4 - Lombalgies infectieuses
Le plus souvent spondylodiscite, plus rarement spondylite pure (cf. chapitre 9 et figure 9.1).
3.
5.
5 - Lombalgies « inflammatoires »
Ce sont les lombalgies des spondylarthropathies (cf. chapitre 35).
3.
5.
6 - Lombalgies liées à une ostéopathie déminéralisante
Elles sont dues à l’ostéoporose, à l’ostéomalacie ou à d’autres ostéopathies fragilisantes.
Les lombalgies liées aux fractures vertébrales (« tassements vertébraux ») sont la cause la plus fréquente.
Les lombalgies par fracture du sacrum surviennent surtout chez des sujets âgés (plus volontiers de sexe féminin), atteints ou non d’une ostéopathie décalcifiante diffuse. Le traumatisme causal (chute) est souvent minime. La survenue brutale des douleurs, leur localisation lombo-sacrée, l’importance du retentissement fonctionnel, leur caractère mécanique, doivent y faire penser. Les radiographies ne montrent pas toujours la fracture. La scintigraphie osseuse qui montre une hyperfixation sacrée intense, en « H » ou en « papillon » lorsque la fracture est bilatérale, et la TDM du sacrum sont les plus performantes. Il faut rechercher une fracture des pourtours du trou obturateur (ischio- et ilio-pubienne) souvent associée.
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