Sommaire

1 - Généralités

On entend par « douleur thoracique » une douleur pouvant siéger :
– en avant du thorax (région incluant les articulations sternoclaviculaires, manubriosternales, sternocostales) ;
– latéralement (région incluant éventuellement les côtes) ;
– en arrière (région incluant les vertèbres et les articulations costovertébrales).
Lorsque cette dernière région est le siège de la douleur, on n’utilise généralement pas le terme de « douleur thoracique postérieure », mais plutôt celui de « dorsalgie » (cf. chapitre 29).
Pour l’adjectif « aiguë », deux définitions possibles :
– soit se référer à son mode de début brutal ;
– soit se référer à la durée des symptômes (généralement inférieure à un mois).
Pour chacune des régions (antérieure, latérale ou postérieure), il peut exister une cause articulaire ou osseuse (atteinte pariétale), tout en sachant que pour ces trois régions, la crainte sera toujours de méconnaître une cause viscérale profonde à l’origine de cette douleur (essentiellement infarctus du myocarde en avant, pathologie pulmonaire ou pleurale latéralement et, en arrière, pathologie médiastinale, digestive, etc.). Le diagnostic de douleur thoracique d’origine pariétale est donc un diagnostic d’élimination.
Les caractéristiques de la douleur vont bien entendu orienter le diagnostic, mais deux éléments sont importants pour évoquer une origine pariétale :
– la topographie précise de la douleur (et non pas diffuse) ;
– le réveil de la douleur par la pression locale.
Si une cause pariétale est évoquée, on pourra, si cela est utile ou nécessaire, la confirmer et préciser sa nature par des examens complémentaires tels que radiographie standard (notamment pour visualiser une fracture de côte), scintigraphie osseuse et/ou scanner et/ou IRM.


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