Celle-ci peut être en rapport avec :
– une arthropathie sternoclaviculaire ou manubriosternale ;
– une ostéopathie sternale ;
– une arthropathie sternocostale.
Les principales causes à évoquer sont les suivantes :
– en cas d’arthropathie sternoclaviculaire, ou manubriosternale, il faut toujours craindre une origine septique notamment à Candida albicans chez le toxicomane. L’examen clinique montre alors souvent une tuméfaction inflammatoire de l’articulation en cause ;
– une arthropathie sternoclaviculaire ou manubriosternale, mais également sterno-costale, peut témoigner d’un rhumatisme inflammatoire et notamment d’une spondylarthropathie. Il convient de savoir que, dans cette situation, l’examen clinique est souvent pauvre, montrant des douleurs locales à la palpation, les signes inflammatoires locaux objectifs étant plus rares ;
– une douleur sternale doit faire craindre une pathologie tumorale (notamment un myélome) avant d’évoquer l’hypothèse d’une ostéite, notamment aseptique telle qu’elle peut se rencontrer au cours du
SAPHO, pathologie proche du rhumatisme psoriasique pouvant associer à des degrés divers : synovite, acné, pustulose, hyperostose, ostéite ;
– une douleur qui semble être sternocostale ou siéger à hauteur des cartilages costaux peut s’observer au cours d’une maladie dont on connaît mal la physiopathologie, nommée maladie de Tietze. Son pronostic est bénin, mais la topographie de la douleur inquiète souvent les patients qui craignent une pathologie cardiaque sous-jacente.