4.
1 - Types dautoanticorps
Tous les autoanticorps ne sont pas spécifiques d’une maladie auto-immune :
– les autoanticorps naturels : dans certaines circonstances inflammatoires non spécifiques, ils peuvent être produits en grande quantité et devenir détectables par des tests standards (par exemple, anti-thyroglobuline, antiphospholipides, facteurs rhumatoïdes, etc.) ;
– les autoanticorps induits par les médicaments : des bêtabloquants, des antiépileptiques et des antihypertenseurs peuvent, par exemple, induire ces autoanticorps qui sont surtout des anti-histones ; associés à des signes cliniques, ils définissent un lupus induit ;
– les autoanticorps associés à des affections néoplasiques : ils sont différents de ceux qui caractérisent les maladies auto-immunes.
Certains autoanticorps sont très spécifiques d’une maladie auto-immune comme les anti-ADN natif et anti-Sm du lupus systémique et les anti-protéinase 3 de la maladie de Wegener.
4.
2 - Types de test utilisé
Idéalement, le test doit être standardisé et évalué pour connaître les valeurs de référence.
4.
3 - Âge du patient
La prévalence de certains autoanticorps (anticorps antinucléaires et facteurs rhumatoïdes, par exemple) augmente avec l’âge, en particulier après soixante-cinq ans.
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