4 - Autoanticorps

     On distingue schématiquement cinq catégories d’autoanticorps utiles pour le diagnostic des maladies auto-immunes :

– les anticorps antinucléaires : ils sont des marqueurs des maladies autoimmunes non spécifiques d’organe comme le lupus (figure 13.1) ;
– les anticorps anti-tissus ou anti-cellules : ce sont des marqueurs des maladies auto-immunes spécifiques d’organe (figure 13.2) ;
– les anticorps anti-IgG : par définition, il s’agit des facteurs rhumatoïdes (cf. chapitre 16) ;
– les anticorps antiphospholipides : ce sont les marqueurs du syndrome des antiphospholipides qui peut être primitif ou secondaire (cf. chapitre 14) ;
– les anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires : ils sont dirigés contre différentes enzymes cytoplasmiques des polynucléaires neutrophiles (figure 13.3).

     En présence d’autoanticorps, un certain nombre de facteurs interviennent dans l’interprétation des résultats : le type d’autoanticorps, le type de test utilisé et l’âge du patient.

Fig. 13.1. Valeur diagnostique des autoanticorps antinucléaires et anti-cytoplasme dans les principales maladies auto-immunes systémiques
Fig. 13.2. Valeurs diagnostiques des principaux autoanticorps dans les maladies auto-immunes spécifiques d’organes
CPG : cellules pariétales gastriques. GBM : membrane basale glomérulaire. RACH : récepteur à l’acétylcholine. FI : facteur intrinsèque. MAG : myelin-associated glycoprotein. RTSH : récepteur TSH. GAD : glutamate décarboxylase. TPO : thyroperoxydase.
Fig. 13.3. Valeur diagnostique des anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires

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