- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Rappels fondamentaux - Physiopathologie
- 2 - Sémiologie analytique
- 3 - Examen clinique
- 4 - Examens complémentaires
- 5 - Diagnostic étiologique
- Points essentiels
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
L’interrogatoire permet le plus souvent de faire le diagnostic.
Il est le plus souvent rotatoire (vertige vient du latin vertere : tourner). Le sujet se sent tourner comme sur un manège. Il peut préciser le sens de rotation, horaire ou antihoraire. Il peut s’agir plus rarement d’un déplacement linéaire antéropostérieur, latéral ou vertical (chute dans un trou, montée en ascenseur) ou des oscillopsies (= observation de la conséquence du nystagmus). Il peut être moins bien systématisé : troubles de l’équilibre, sensation d’ébriété.
Le vertige est souvent confondu à tort avec :
Une perte de connaissance n’est jamais d’origine vestibulaire.
Elle est variable, de quelques secondes, quelques minutes, quelques heures ou quelques jours. Ces classes de durée sont un élément fondamental du diagnostic étiologique.
Le vertige peut être spontané, survenant lorsque le sujet est immobile et au repos.
Ailleurs, peuvent déclencher ou aggraver le vertige :
Troubles cochléaires : acouphènes et/ou surdité. Il faut noter le rapport temporel entre ces troubles et la crise de vertige.
Troubles neurovégétatifs : nausées et vomissements (qui orientent souvent à tort vers une affection digestive), pâleur, sueurs.
Céphalées : la présence de céphalées anormales pour le sujet doit faire rechercher une cause centrale.