Elle peut être due à un défaut technique lors de la mise en place du substitut (torsion du pontage, anomalie au niveau de l’anastomose, … ), à un lit artériel d’aval insuffisant ou plus rarement à une cause générale.
La prévention repose sur la qualité des indications et de la technique, le contrôle per-opératoire qui doit être systématique sur certains sites, le maintien de bonnes conditions hémodynamiques générales et le traitement anti-thrombotique.
Cette thrombose se manifeste soit par une ischémie aiguë en l’absence de collatéralité soit par une ischémie moins sévère. Elle peut aussi être asymptomatique et passer inaperçue en l’absence d’une recherche systématique par l’examen clinique et en cas de doute par un examen écho-Doppler.
Il est, le plus souvent, dû à une contamination peropératoire soit par un germe exogène soit par un germe du malade (peau, gangrène d’orteil, infection urinaire, etc.).
Il peut être favorisé par un état de dénutrition, un diabète, une obésité, un état d’immuno-déficience. Il peut aussi survenir secondairement à l’occasion d’une complication locale (désunion cutanée, hématome, lymphocèle).
La prévention repose sur :
Le choix d’un matériel artériel ou veineux autologue diminue considérablement le risque d’infection.
Le sepsis se manifeste par des signes généraux classiques d’infection et/ou par des signes locaux (tuméfaction inflammatoire, écoulement louche ou franchement purulent).
Elle peut être due :
La prévention implique la perfection de la technique d’anastomose, la prévention du sepsis et une certaine limitation de l’amplitude des mouvements des articulations voisines du pontage.
La rupture anastomotique se manifeste par un hématome pulsatile ou une hémorragie progressive ou brutale ce qui implique une surveillance initiale générale et locale et une information du patient.