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On distingue deux grands types d’études selon qu’il s’agit d’une étude expérimentale ou non.
Le chercheur intervient sur le statut d’exposition des sujets. Il peut intervenir sur
Dans un premier un premier temps, les groupes vont être suivis puis comparés entre eux.
En pratique, la réalisation d’études expérimentales est souvent limitée en raison de contraintes éthiques.
Le principe de randomisation
L’étude est dite randomisée si l’affectation des sujets à un groupe ou à un autre est tirée au sort. C’est le hasard qui détermine donc l’appartenance du sujet à un groupe. Ainsi, seul le groupe d’appartenance des sujets semble pouvoir différencier les sujets entre eux. La randomisation permet de limiter les biais des études
Les études ou essais randomisés sont qualifiés :
Elles sont aussi appelées études observationnelles.
Elles peuvent être à visée descriptive ou étiologique. Le chercheur va observer la réalité sans intervenir sur les conditions d’exposition des sujets.
Les études à visée descriptive sont :
Les études de prévalence permettent d’observer la fréquence de survenue d’un phénomène de santé, dans une population, à un moment précis. Il s’agit d’enquêtes transversales. Le recueil d’information s’effectue sur une période brève, « un jour donné ». La notion de suivi des patients dans le temps est absente. C’est un indicateur « statique » de morbidité.
Pour rappel, la prévalence est définie comme étant :
La prévalence s’exprime sous forme d’un chiffre entre 0 et 100, ou d’un pourcentage : nombre de cas pour 100 (ou 1 000 ou 10 000…)
Exemple : mesure de la prévalence du diabète de type 2 en France
Les études d’incidence nécessitent l’observation sur une période déterminée d’un ou de groupes de sujets pour mesurer les modifications de l’état de santé des populations. Il s’agit d’études longitudinales.
Pour rappel, l’incidence est définie comme étant :
Exemple : mesure de l’incidence des cas de listériose chez les femmes enceintes en France en 2012.
C’est un indicateur « dynamique » de morbidité.