5  -  Bibliographie

 Houdebine LM., Biologie de la lactation. Encyclopédie Médico-Chirurgicale – Gynécologie-Obstétrique. 1997 ; 5-008-A-30.

 Tournaire M., Physiologie de la grossesse. Paris : Masson ; 1991. 290 p.

Conclusion

Outre l’intérêt pour la conduite de l’allaitement, la connaissance de la physiologie de la lactation permet de comprendre un certain nombre de phénomènes tels que :

  • l’aménorrhée du post-partum : l’allaitement prolongé s’accompagne d’une anovulation et d’une aménorrhée dus aux stimulations mamelonnaires et aux stimuli neurosensoriel qui agissent sur la fonction gonadotrope, au niveau de l’hypothalamo-hypophysaire ;
  • l’involution utérine : l’ocytocine libérée par la posthypophyse favorise l’éjection du lait, mais elle accélère aussi l’involution utérine ;
  • le contrôle de la lactation : la sécrétion lactée peut être supprimée en agissant sur la sécrétion de prolactine ;
  • le passage de substances dans le lait maternel : le passage de substances toxiques (médicaments, drogues…) dans le lait maternel est indéniable.


Le risque de transmission d’infections est possible notamment en cas de septicémie ou d’infection locale.

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