- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Développement au cours de la vie
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2 - Anatomie
- 2.1 - Anatomie descriptive
- 2.2 - Structure du sein
- 3 - Bibliographie
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
Le revêtement cutané est épais en périphérie et s’amincit au voisinage de l’aérole.
Le mamelon est cylindrique, pigmenté, séparé de l’aréole par un sillon. A la surface du mamelon, les orifices d’abouchement (les pores) des canaux galactophores sont disposés de façon circonférentielle. Chacun est bordé d’un épithélium kératinisant. En période de repos, hors grossesse et allaitement, ils sont habituellement comblés de kératine.
Les variations de forme du mamelon sont nombreuses :
L’aréole est un disque cutané, de 15 à 30 mm de diamètre plus ou moins pigmentée.
Sa surface est irrégulière, on y observe de petites saillies (12 à 20) les tubercules de Morgagni : ce sont des glandes sébacées qui, pendant la grossesse sont plus volumineuses et plus nombreuses : les tubercules de Montgoméry.
La peau adhère intimement à la glande par les ligaments de Cooper.
Elle ne glisse pas sur les tissus sous-jacents car dépourvue de tissu adipeux sous-jacent.
Elle est séparée de la glande par le muscle mamillaire, constitué essentiellement de fibres circulaires. La contraction de ce muscle sous l’influence du froid, de stimulations sexuelles, de la succion, réduit la surface aréolaire et projette le mamelon en avant, c’est le thélotisme.
Le mamelon et l’aréole forment une unité, la plaque aréolo mamelonnaire.
Dans chaque sein, la glande mammaire est une masse de densité variable, discoïde aplatie d’avant en arrière, de contour irrégulier. Elle est organisée en une vingtaine de lobes.
Chaque lobe est composé de 20 à 40 lobules
Et chaque lobule contient 10 à 100 alvéoles
Les canaux galactophores convergent vers le mamelon, ils s’élargissent pour former les sinus lactifères, puis se rétrécissent et débouchent au niveau des pores du mamelon.
Etroitement liée au tissu glandulaire, la quantité de tissu adipeux est en grande partie responsable du volume des seins, lequel n’a aucun effet sur la production et la qualité du lait. On distingue deux couches graisseuses. La couche antérieure pré glandulaire n’existe pas au niveau de la plaque aréolo mamelonnaire. Elle est cloisonnée par des travées conjonctives : les ligaments de Cooper qui relient la peau à la glande en formant les crêtes de Ducret.
La couche postérieure est limitée par le fascia superficialis, elle est séparée de l’aponévrose du grand pectoral par du tissu conjonctif. L’ensemble peau-glande-graisse glisse sur le grand pectoral.
Les moyens de fixation du sein sont peu développés et ne suffisent pas à maintenir la position des seins. Aucun muscle n’existe à cet effet. Les moyens sont les attaches cutanées au niveau de la plaque aréolo mamelonnaire, le sillon sous-mamelonnaire, les travées conjonctives (les ligaments de Cooper).
1. La vascularisation artérielle provient de trois troncs artériels :
La distribution s’effectue par :
Autour de l’aréole et à partir des vaisseaux principaux :
2. Les veines :Le réseau veineux assure un drainage :
Le réseau superficiel péri-aréolaire et périmamelonnaire constitue le réseau de Haller particulièrement visible.
Le réseau profond, non visible, chemine entre les lobes.