Il existe un continuum clinique allant des formes bénignes ambulatoires aux formes fulminantes évoluant en 24 heures vers une tétraplégie complète avec atteinte respiratoire aiguë.
Elles ont été mises en évidence en Chine du Nord sur un mode épidémique survenant après des diarrhées aiguës dues à Campylobacter Jejuni. Elles sont plus sévères que la forme classique et les séquelles plus fréquentes.
Elles comportent plus souvent la présence d'anticorps anti-gangliosides GM1 d'isotype IgM, IgG et IgA. Les anticorps d'isotype IgM disparaissent rapidement. Les anticorps d'isotype IgA et d'IgG sont présents dès le début des symptômes et diminuent progressivement en quelques semaines. Les anticorps d'isotype IgA témoignent de l'origine muqueuse de l'agression. Leur présence s'explique par la structure du lipopolysaccharide du CJ qui porte des structures sucrées communes avec le GM1.
Il est caractérisé par l'association d'une ataxie, d'une aréflexie et de paralysies oculomotrices. Il est aussi souvent associé à une infection par le CJ. Il existe un marqueur très spécifique présent dès le début des symptômes et qui disparaît en quelques semaines : la détection d'anticorps anti-gangliosides d'isotypes IgG et parfois aussi IgA anti-GQ1b (95 % des cas).
Partie à rédiger.
Il s'agit d'une forme rare de neuropathie inflammatoire aiguë limitée à une atteinte des fibres du système nerveux végétatif et épargnant le système somatique. La gravité tient aux troubles dysautonomiques.