• Retour au cours amphétamine : Substance sympathomimétique aux effets anorexigène et psychoanaleptique. Elle est utilisée comme coupe-faim, comme stimulant du dispositif nerveux central et pour le traitement de l'hyperactivité chez l'enfant.
  • Retour au cours atrésie : Malformation congénitale menant à une pathologie anatomique qui se caractérise par la fermeture complète ou non d'un orifice ou d'un conduit d'un organisme. Elle peut être d'origine congénitale (variété d'aplasie) ou acquise (phénomène d'apoptose).
  • Retour au cours AZT : AZidoThymidine
  • Retour au cours barbituriques : Famille médicamenteuse agissant comme dépresseurs du système nerveux central, et dont le spectre d'activité s'étend de l'effet sédatif à l'anesthésie. Certains sont aussi utilisés pour leurs vertus anti-convulsivantes. Tous sont dérivés de l'acide barbiturique et de ses homologues (acide thiobarbiturique, acide iminobarbiturique). Ils sont de nos jours beaucoup moins prescrits en raison de leurs effets indésirables, du risque d'abus, et de l'arrivée sur le marché de molécules aux effets similaires mais sans les effets délétères des barbituriques.
  • Retour au cours benzodiazépines : Benzodiazépine (BZD) : Classe de médicaments psychotropes utilisés dans le traitement de l'anxiété, de l'insomnie, de l'agitation psychomotrice, des convulsions, des spasmes, ou dans le contexte d'un syndrome de sevrage alcoolique. Les benzodiazépines agissent sur les neurotransmetteurs des neurones du système nerveux central en augmentant leur activité inhibitrice. À cette fin, les benzodiazépines sont utilisées afin de provoquer un état de sédation ou pour leurs propriétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes. L'usage à long terme peut être problématique en raison de l'apparition d'une accoutumance (tolérance), d'une addiction (dépendance) et d'un syndrome de sevrage à l'arrêt de consommation.
  • Retour au cours buprénorphine : Médicament utilisé pour le traitement substitutif de la dépendance aux opiacés. C'est un agoniste partiel des opioïdes et antagoniste des récepteurs des opioïdes.
  • Retour au cours cannabis : Cannabis ou chanvre : Espèce de plante annuelle, de la famille des Cannabaceae. Le chanvre est largement utilisé pour ses propriétés psychotropes. Le cannabis peut se présenter sous plusieurs formes : des fleurs séchées femelles (qui forment les « têtes » ou « cocottes »), appelées marijuana, ou des feuilles séchées (habituellement, les feuilles de la couronne fleurie des plantes femelles, appelées feuilles de manucure) ; de la résine de cannabis (le haschisch), qui est un dérivé de la plante séchée, aggloméré en blocs après fabrication ; de l'huile de cannabis qui est un concentré issu d'une extraction à l'aide de solvants (alcool, gaz pour briquets, gaz pour camping principalement), séparation dans de l'eau où l'huile surnage (facultatif) puis évaporation du solvant ; de pollen, appelé ainsi par analogie avec le pollen des botanistes mais qui n'a en réalité rien à voir (il s'agit de la poudre obtenue en récupérant les glandes productrices de résines qui tombent de la plante par frottement. On parle alors de trichomes. Le vrai pollen de la plante, poussière jaune produite par les pieds mâles au moment de leur reproduction, ne contient pas de substance active) ; de skuff qui n'est autre que tout type de feuille manucure râpée a l'aide de tissus. Le cannabis est généralement consommé avec du tabac dans des cigarettes artisanales appelées joints ou pétards. D'autres modes de consommation existent : gâteaux (« space cakes »), infusions, vaporisation qui ne présentent pas les dangers liés aux produits de combustion cancérigènes : goudrons, oxyde de carbone, etc.
  • Retour au cours catécholamines : Composés organiques synthétisés à partir de la tyrosine et jouant le rôle d'hormone ou de neurotransmetteur. Les catécholamines les plus courantes sont l'adrénaline (épinéphrine), la noradrénaline (norépfinéphrine) et la dopamine. Elles sont synthétisées par les cellules de la médullo-surrénale et par les neurones postganglionnaires du système nerveux orthosympathique. L'adrénaline agit en tant que neurotransmetteur dans le système nerveux central et comme hormone dans la circulation sanguine. La noradrénaline est principalement un neurotransmetteur du système nerveux sympathique périphérique, mais se retrouve présente dans le sang. L'état de stress augmente le taux de catécholamines dans le sang. Au cours d'une activité physique, les catécholamines induisent des modifications physiologiques de l'organisme : augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et du taux de glucose dans le sang.
  • Retour au cours cocaïne : Alcaloïde extrait de la coca. Psychotrope, elle est un puissant stimulant du système nerveux central, dont la consommation est addictive. Elle constitue également un vasoconstricteur périphérique.
  • Retour au cours crack : Stupéfiant dérivé de la cocaïne.
  • Retour au cours endocardite : Inflammation de l'endocarde (structures et enveloppe interne du cœur, incluant les valves cardiaques). C'est une maladie assez rare mais souvent très grave. Selon leur origine, les endocardites sont classées en : endocardites non-infectieuses (ce sont les plus rares ; l'endocardite lupique en est un exemple.) et endocardites infectieuses.
  • Retour au cours entérocolite : Inflammation de l'intestin grêle ou du côlon entraînant des selles fréquentes et peu consistantes, qui peuvent être douloureuses.
  • Retour au cours héroïne : Héroïne ou diacétylmorphine ou diamorphine : Opioïde obtenu par acétylation de la morphine, le principal alcaloïde issu du pavot à opium. Elle est utilisée à des fins médicales, ainsi qu'illégalement comme substance psycho-active. La prise chronique d'héroïne entraîne une tolérance, une forte dépendance physique et une forte dépendance psychique.
  • Retour au cours hypertonie : Co-contraction pathologique du couple musculaire agoniste antagoniste. L'hypertonie est testée lors des mouvements passifs. Il existe deux grands types d'hypertonie, l'hypertonie spastique et l'hypertonie plastique.
  • Retour au cours hypotrophes : Hypotrophie : Diminution du volume ou du poids d'un tissu, d'un organe.
  • Retour au cours hypoxémie : Diminution de la quantité d'oxygène transportée dans le sang. La pression partielle en oxygène diminue (synonyme généralement d'un mauvais échange entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires sanguins). On parle d'hypoxémie lorsque la pression partielle d'O2 chute en dessous de PaO2 < 60 mm Hg (0,08 bar).
  • Retour au cours iléal : Qui a rapport à l'iléon, troisième segment de l'intestin grêle.
  • Retour au cours Ischémie : Diminution de l'apport sanguin artériel à un organe. Cette diminution entraîne essentiellement une baisse de l'oxygénation des tissus de l'organe en dessous de ses besoins (hypoxie), et la perturbation, voire l'arrêt de sa fonction.
  • Retour au cours méconium : Premières selles de l'enfant.
  • Retour au cours mésentériques : Mésentère : Repli du péritoine reliant les anses de l'intestin grêle (le jéjunum et l'iléon) à la paroi postérieure de l'abdomen. Diverses pathologies peuvent se rencontrer dont l'infarctus mésentérique pour l'une des plus graves.
  • Retour au cours métabolite : Produit de la transformation d'une substance de l'organisme.
  • Retour au cours méthadone : Opioïde analgésique. La molécule de méthadone a un atome de carbone chiral – le C6 qui porte 4 substituants différents –, elle se présente donc sous forme de deux énantiomères : (R)-méthadone et (S)-méthadone, qui sont séparables par leur pouvoir rotatoire opposé. La méthadone est utilisée comme substitut des opiacés chez les consommateurs d'héroïne. En tant qu'analgésique narcotique, la méthadone est utilisée pour soulager des douleurs sévères.
  • Retour au cours morphine : Alcaloïde de l'opium utilisé comme médicament contre la douleur (analgésique). Principal alcaloïde issu du pavot somnifère, la morphine est considérée comme la référence à laquelle sont comparés tous les autres analgésiques en termes d'efficacité. Elle est le plus souvent utilisée sous la forme d'un sel, de sulfate ou de chlorhydrate, d'efficacités identiques. À ce jour, la morphine est le médicament analgésique le plus efficace pour soulager divers types de douleur physique.
  • Retour au cours opiacés : Substances dérivées (au sens large) de l'opium et agissant sur les récepteurs opiacés. Les opiacés d'origine synthétique (c'est-à-dire n'étant pas synthétisés à partir de l'opium) sont désignés sous le terme opioïdes. Le cerveau humain utilise certains opiacés naturels (les endorphines) comme neurotransmetteurs. La morphine et d'autres opiacés sont utilisés en médecine pour leur puissante action analgésique. La plupart des opiacés entrainent une très forte dépendance physique, à l'exception du lopéramide qui ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique.
  • Retour au cours opioïde : Substance opiacée de synthèse ou peptidique dont les effets sont similaires à ceux de l'opium sans y être chimiquement apparentés. Les opioïdes exercent leurs effets par stimulation directe ou indirecte des récepteurs opiacés.
  • Retour au cours organogenèse : Processus de formation des organes d'un fœtus humain entre de la 5e semaine jusqu'à la 8e à partir des trois feuillets embryonnaires fondamentaux (ectoderme, endoderme et mésoderme). Ceci comprend les mécanismes de prolifération cellulaire et l'agencement des organes. Après l'embryogenèse, les cellules évoluent en début d'organes. Cette période voit le corps de l'embryon se modifier pour prendre la forme d'un têtard. On voit apparaître les subdivisions céphalique et troncale. Une ébauche caudale se forme entre la neurulation et la phase larvaire.
  • Retour au cours Pneumothorax : Cas d'urgence médicale consistant en un épanchement d'air dans la cavité pleurale (accolement de la plèvre pariétale et viscérale, on parle de séreuse, elles tapissent respectivement la cage thoracique et les poumons). Le poumon s'affaisse alors avec des conséquences respiratoires et hémodynamiques parfois graves et urgentes pouvant aller jusqu'à la mort.
  • Retour au cours polypnée : Augmentation de la fréquence respiratoire, avec diminution du volume courant. La ventilation est rapide et superficielle. La polypnée peut entrainer une hypoventilation alvéolaire, du fait de la constance de l'espace mort physiologique, entrainant une réduction du volume alvéolaire. Elle est définie par une augmentation de la fréquence respiratoire, et dépend de l'âge du patient. À ne pas confondre avec la tachypnée, qui est une accélération de la fréquence respiratoire à même volume courant. La ventilation est rapide et profonde. La tachypnée augmente le volume alvéolaire.
  • Retour au cours prophylactiques : Prophylaxie : Processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition ou la propagation d'une maladie. Le terme fait aussi bien référence à des procédés médicamenteux qu'à des campagnes de prévention ou à des « bonnes pratiques » adaptées. Il ne s'agit pas d'un traitement médical : une prophylaxie peut amener à suivre un tel traitement, mais il s'agit avant tout d'un processus liant la prise de conscience d'un risque constaté ou pressenti à une réponse médicale ou santé publique.
  • Retour au cours sympathomimétique : Se dit d'une substance qui produit les mêmes effets que le système nerveux sympathique, partie du système nerveux qui contrôle, avec le système parasympathique, le fonctionnement des viscères et les fonctions vitales (respiration, circulation, digestion, excrétion).
  • Retour au cours tératogénicité : Effet indésirable potentiel de certains médicaments : c'est la capacité de ces médicaments à provoquer des anomalies ou des déformations fœtales. L'utilisation ou l'exposition à ces substances est donc contre-indiquée chez la femme enceinte. Chez la femme en âge de procréer, une contraception efficace doit être instaurée avant la mise en place du traitement. Si une grossesse est souhaitée, l'utilisation ou l'exposition à ces substances doit être arrêtée au moins un mois (selon la substance) avant le début de la grossesse.
  • Retour au cours thrombophlébite : Thrombophlébite ou thrombose veineuse profonde ou phlébite : Manifestation de la maladie thromboembolique. Elle est due à la formation d'un caillot (thrombus) dans le réseau veineux profond des membres inférieurs (thrombose veineuse). Si le caillot se détache et migre dans une artère pulmonaire, cela constitue une embolie pulmonaire.
  • Retour au cours vasoactif : Qui permet la modification du calibre des vaisseaux (vasoconstriction et vasodilatation).
  • Retour au cours vasoconstriction : Mécanisme qui intervient en réponse immédiate à la lésion d'un vaisseau sanguin pour arrêter un saignement. C'est la première étape de l'hémostase. L'écoulement du sang est ralenti au niveau du vaisseau atteint et les surfaces endothéliales du vaisseau vont s'accoler : elles deviennent adhésives. D'autres processus complètent la vasoconstriction : la formation d'un clou plaquettaire, la coagulation et la fibrinolyse.