• Retour au cours acide folinique : Métabolite actif de l'acide folique, en général administré sous forme de folinate de calcium. Il est entre autres utilisé en adjuvant des chimiothérapies impliquant du méthotrexate. Ne pas confondre l'acide folinique avec l'acide folique.
  • Retour au cours Amniocentèse : Procédure médicale utilisée pour un diagnostic prénatal, dans laquelle une petite quantité de liquide amniotique est extraite de la cavité amniotique dans laquelle se trouve le fœtus. L'amniocentèse peut être pratiquée dès qu'il y a assez de liquide amniotique entourant le fœtus et qu'un échantillon peut être pris avec un minimum de risque, c'est-à-dire entre la 14e et la 20e semaine d'aménorrhée. L'amniocentèse permet d'établir le caryotype standard du fœtus, et de rechercher certaines infections fœtales (toxoplasmose, cytomégalovirus), ou des anomalies chromosomiques et des maladies héréditaires. Elle est proposée systématiquement aux femmes enceintes approchant ou dépassant la quarantaine (lorsque le risque de trisomie est le plus grand), ainsi que dans un certain nombre de cas plus ciblés comme la suspicion d'anomalie chromosomique ou la suspicion d'infection fœtales.
  • Retour au cours ascite : Épanchement liquidien intra-abdominal, ou accumulation de liquide dans la cavité péritonéale. Il peut être de plusieurs types : séreux, exsudatif (c'est-à-dire riche en protéines), hémorragique, infecté, chyleux (c'est-à-dire riche en triglycérides).
  • Retour au cours choriorétinite : Choriorétinite ou choriorétinite pigmentaire : Atteinte des pigments de l'œil, par inflammation de la choroïde et de la rétine. Elle est dite pigmentaire car elle atteint les pigments de la rétine. La forme la plus courante est la choriorétinite toxoplasmique, inflammation consécutive à la contamination congénitale par le toxoplasme. Dans environ 80 % des cas, l'enfant est indemne à la naissance mais est porteur d'anticorps caractéristiques, les IgM. La toxoplasmose se déclare plus tard dans sa vie, en général à l'adolescence. Il s'ensuit des lésions oculaires généralement faciles à reconnaitre, jaunâtres qui peuvent être paramaculaires ou parapapillaires. Il en résulte des cicatrices pigmentées à l'emplacement desquelles la vision est déformée ou absente.
  • Retour au cours hépatomégalie : Augmentation du volume du foie, palpable sous le rebord costal droit. Elle s'évalue en nombre de diamètre de doigts entre le rebord inférieur des côtes et le rebord inférieur du foie. Au-delà de la hauteur d'une paume, l'hépatomégalie est importante. Elle est calculable par la flèche hépatique (somme de la longueur du débord hépatique sous-costal + matité sous-costale).
  • Retour au cours hydrocéphalie : Anomalie neurologique sévère, définie par l'augmentation du volume des espaces contenant le Liquide Céphalo-Rachidien (LCR) : ventricules cérébraux et espace sous-arachnoïdien. Cette dilatation peut être due à une hypersécrétion de LCR, un défaut de résorption, ou une obstruction mécanique des voies de circulation. Dans les familles issues de mariages consanguins, l'hydrocéphalie est 13 fois plus élevée.
  • Retour au cours pyriméthamine : Antimalarique qui se présente sous la forme d'une poudre cristalline blanche pratiquement insoluble dans l'eau. Son point de fusion est de 233 à 234°C.
  • Retour au cours spiramycine : Molécule antibiotique, de la classe des macrolides. La spiramycine inhibe la synthèse protéique bactérienne par fixation au ribosome bactérien.
  • Retour au cours sulfamides : Sulfamide ou amine sulfurique : Composé chimique de formule SO2(NH2)2. C'est un solide blanc, cristallisé dans le système orthorhombique. On prépare le sulfamide en faisant réagir de l'ammoniac avec du chlorure de sulfuryle.
  • Retour au cours syndrome de Lyell : Syndrome de Lyell ou nécrolyse épidermique toxique : État dermatologique potentiellement létal et induit en général par un médicament, entrainant une réaction du système immunitaire mal comprise et aboutissant à la nécrose des kératinocytes (cellules de la peau) comme dans une brûlure thermique ou chimique. Le syndrome de Lyell est une affection apparentée au syndrome de Stevens-Johnson et à l'érythème polymorphe. C'est une dermatose bulleuse définit par une nécrose épidermique, atteignant plus de 30 % de la surface corporelle. Il se manifeste par des signes généraux : fièvre, dysphagie, sensations de brûlures oculaires. Des bulles et des décollements épidermiques surviennent dans les 1 à 2 jours. Une atteinte des muqueuses respiratoires, digestives, buccales et/ou vaginales sont presque toujours associées. Il est d'origine exclusivement médicamenteuse, survenant 7 à 21 jours après le début de la prise médicamenteuse. Les médicaments les plus souvent impliqués sont les antibiotiques sulfamidés, antiépileptiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que la viramune ou névirapine, antirétroviraux. Le syndrome de Lyell est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. La plus grande incidence chez les personnes âgées est probablement due au plus grand nombre de médicaments qui leur sont prescrits. Le diagnostic nécessite une hospitalisation d'urgence en raison d'une mortalité élevée (20 à 70 % suivants les études) par insuffisance rénale, défaillance cardiaque ou complications similaires à celles des grands brûlés (pertes protéiques, infections).
  • Retour au cours toxoplasme : Parasite unicellulaire causant la toxoplasmose.
  • Retour au cours toxoplasmose : Infection parasitaire dont l'agent est le protozoaire Toxoplasma Gondii. Le parasite infecte le plus souvent des animaux à sang chaud, y compris l'être humain, mais son hôte définitif est un félidé (dont le chat fait partie). Sans gravité dans l'immense majorité des cas pour les sujets immunocompétents, elle ne présente de risque sérieux que pour les femmes enceintes séronégatives et les sujets ayant un système de défense immunitaire affaibli.