Association à des
degrés divers de plages transsoniques et échogènes (ex.
tératome mature kystique).
Parfois aspect orientant vers :
- une tumeur mucineuse ( aspect en nid d'abeille),
- un kyste dermoïde
(nodule de Rokitanski).
Épanchement intra-abdominal
Diffus ou localisé
dans le cul de sac de Douglas, anéchogène ou finement échogène
(sang).
Quantité de liquide apprécié par la mesure du plus grand
diamètre antéro-postérieur de l’épanchement.
Rôle de l’échographie
Affirmer l’intégrité des ovaires (en cas d’ascite, de découverte d’une localisation néoplasique secondaire sans primitif, de surveillance d’un traitement…)
La bonne visualisation des deux ovaires normaux permet d’orienter vers une autre étiologie.
Affirmer la nature ovarienne d’une masse
Rechercher le raccordement entre la masse et l’ovaire. L’individualisation de l’ovaire en dehors de la masse permet d’éliminer son caractère ovarien (les masses ovariennes exophytiques sont très rares).
Eliminer les myomes sous-séreux pédiculés, les images fonctionnelles, les structures vasculaires, les hydrosalpinx, les GEU…
Différencier une pathologie fonctionnelle d’une pathologie organique
On se méfiera d’une masse annexielle qui n’apparaît pas physiologique en raison de son aspect morphologique ou de sa persistance au-delà de trois cycles pour un kyste uniloculaire à paroi fine.
Critères de bénignité
d’un kyste de l’ovaire :
- Taille inférieure à 5 cm,
- Parois fines,
- Absence de cloisons,
- Absence de végétations,
- Absence d’ascite,
- Echogénicité liquidienne et homogène,
- Uniloculaire.
Rechercher des signes d’extension tumorale :
- Ovaire contro-latéral,
- Ascite,
- Nodules péritonéaux (parfois visibles en cas d’épenchement
liquidien),
- Adénopathies rétro-péritonéales,
- Lésions secondaire à distance.
Souvent une tumeur maligne est révélée par un tableau de carcinomatose péritonéale.
Classer la lésion :
Kyste uniloculaire
Kyste mixte uniloculaire
Kyste multiloculaire