Il évalue l’âge réel et physiologique.
Il recherche les critères suivants :
Un examen des seins est réalisé : dystrophie (kystes, adénofibromes, mastodynie associée), recherche d’une galactorrhée provoquée ++.
Sont également évalués :
L’examen précise également le caractère mono ou biphasique de la courbe de température, qui est un témoin indirect de l’absence ou de la présence d’une ovulation, et précise également la date du nadir et la durée de la phase lutéale (12 à 14 jours physiologiquement) (figure 4.2).
En cas d’anovulation, il faut penser à rechercher des signes d’hyperprolactinémie (galactorrhée) ; chercher des signes d’hyperandrogénie (acné, séborrhée et/ou hirsutisme) qui font évoquer un syndrome des ovaires polymicrokystiques (cf. chapitre 19 : « Aménorrhée »).
Fig. 4.2. Courbe ménothermique.
Courbe de température normale : ovulation à J11 et phase lutéale de 13 à 14 jours.
Les critères suivants sont recherchés :
Le volume testiculaire (+++) (80 % du volume des testicules sont constitués par les tubes séminifères) est un élément capital du bilan initial. Il est apprécié à l’aide d’un orchidomètre de Prader (photo 13), ou mesuré en cm avec un mètre ruban. On recherche fermeté, asymétrie et sensibilité.
La palpation du cordon permet de rechercher les déférents (impression de corde tendue) et, en position latérale des testicules, les épididymes entre pouce et index, avec parfois perception d’un kyste. Si antécédent infectieux récent, effectuer un toucher rectal pour rechercher une prostatite subaiguë.
L’examen peut être complété dans certains cas par une échographie testiculaire et des voies génitales (en milieu spécialisé).